J’ai lu ce roman dans le cadre d’un partenariat avec le forum Club de Lecture tenu par une jeune femme très motivée et sympathique et je vous conseille le petit tour sur son forum.
Entrons maintenant dans le vif du sujet. Cauchemar génétique est un roman que j’ai eu un peu de mal à classifier en fait et je vais vous expliquer pourquoi. L’éditeur fait paraître sous le titre d’ailleurs, la mention « Suspense » et c’est effectivement un bon choix. Autre petit point à signaler, ce roman est une réédition car il a d’abord été publié chez Robert Laffont en 1997 puis en format poche.
Guy Carson travaille pour le laboratoire GeneDyne. Un beau jour, on lui fait savoir qu’il va intégrer le groupe de recherche prestigieux de la boîte basé dans un endroit haute sécurité. Etonné dans un premier temps, Guy est littéralement excité à l’idée d’intégrer une telle équipe sur un projet qui, s’il aboutit, va lui permettre de gagner en notoriété mais également de s’assurer des revenus encore plus confortables. Néanmoins, une fois arrivé sur le site, en plein milieu du désert, il va s’apercevoir que les choses ne s’annoncent pas de tout repos. Son arrivée ne semble pas appréciée de tous, les recherches se font dans un climat oppressant dans bien des domaines, des résultats plus que rapides sont attendus et un lourd parfum de malaise plombe l’atmosphère. Jusqu’à l’accident…
C’est un livre qui a de nombreuses qualités mais que j’ai vraiment peiné à lire. Selon moi, la première partie est assez longue à s’installer. Certes, de nombreuses informations sont nécessaires à la mise en place du roman, notamment en ce qui concerne ce qui touche à la génétique, mais mon entrée dans ce roman a été fastidieuse. Cette partie se clôt toutefois sur un rebondissement parfaitement orchestré qui relance le roman, laissant le lecteur en proie à un suspense insoutenable. J’ai d’ailleurs dévoré cette deuxième partie que j’ai trouvé très réussie et vraiment très bien balancée au niveau du rythme, me plongeant littéralement dans l’univers mis en place.
Par contre, pour des raisons qui sont vraiment personnelles à mes goûts de lectrice, la dernière partie ne m’a pas du tout emportée. Deux récits alternent. D’un côté, celui d’une traque dans le désert que j’ai trouvé sans fin. De l’autre, l’affrontement entre le boss de la boîte et son ami-ennemi (impossible d’en dire plus sans dévoiler des choses) qui se situe à moitié dans la réalité, à moitié dans un espace virtuel. Et je dois avouer que j’ai souvent été perdue au sens littéral du terme.
Pour finir, je peux dire que ce roman est en tout cas effrayant car il nous rappelle le danger de certaines avancées scientifiques et le fait que nous sommes les proies vulnérables de tout un tas de savants fous.
9 réflexions au sujet de “Cauchemar génétique de Preston & Child”