C’est épuisée et sur le fil du rasoir que je viens amener ce soir ma contribution à la lecture commune organisée par ma copine Gio du blog « Notes de chevet ».
Pourquoi avoir choisi ce livre ? En quelques mots, car l’auteur est poursuivie en justice pour avoir utilisé le Marché St Pierre pour cadre d’une intrigue mettant en scène un fou dangereux. Pour plus de détails, je vous invite à lire la présentation de Gio sur le sujet.
De quoi ça parle :
Rien ne va plus au marché St Pierre. Et c’est l’apothéose lorsqu’une des employées les plus fidèles, Violette Margelin, disparaît. Elle a été enlevée en secret par un dangereux psychopathe qui ne va pas s’arrêter à cet enlèvement et semble mettre en place tout une mise en scène macabre.
L’enquête n’avance pas, les deux frères propriétaires de l’affaire semblent embourbés dans leurs affaires personnelles. Pendant que les enlèvements s’accumulent et que les kidnappées subissent les pires traitements.
Heureusement que Rebecca Levasseur, sociologue dévoreuse d’hommes, prend l’affaire en main…
Ce que j’en ai pensé :
Ma lecture fut vraiment laborieuse. Et pourtant les premières pages étaient prometteuses et je pensais que j’allais me délecter de cette lecture. Mais comment dire ? Quand je lis un polar ou un thriller, j’aime que ça bouge, que ça me remue. Et là, même si le ravisseur est des plus inquiétants, l’action n’avance pas et on se demande bien quand les disparitions vont être prises au sérieux. Et puis très vite, je n’ai plus ressenti réellement de crainte pour le sort réservé aux filles kidnappées.
Je n’ai pas non plus été séduite par le style. Certaines phrases sont étrangement construites, certes pour donner un aspect oral et réel mais cela m’a gênée. Et la manie du narrateur de désigner de manière aléatoire ses personnages par leur nom ou leur prénom m’a singulièrement agacée.
Toutefois, je suis contente d’avoir lu ce roman et de participer en quelque sorte au fait de porter le message suivant : la littérature est liberté et il est scandaleux de se voir attaqué pour avoir utilisé comme trame de fond un endroit réel de Paris. A moins que les gens qui attaquent aient réellement quelque chose à cacher… ou besoin d’un peu d’argent…
Merci Amanda de m’avoir envoyé ton livre pour cette lecture. Pour les autres avis, je vous invite à aller voir les liens mis en ligne par Gio.
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