allumer le chat Elle n’est pas encore moribonde notre LECTURE DU DIMANCHE, bien ensommeillée certes mais rien ne dit que tel le phénix elle ne renâitra pas de ses cendres, au moment opportun. Histoire de se donner un petit rappel du bon goût de ce partage dominical ma Pimprenelle et moi avons lu un livre ensemble. Auteur dont il ne me manquait que ce titre pour avoir tout lu, auteur que ma comparse a découvert avec ce titre qui, j’en étais certaine, déclencherait son envie.

     Comme à chaque fois dans les romans de Barbara Constantine, plusieurs personnages se croisent et se décroisent. Plusieurs destins sont tragiques mais l’auteur parvient à nous rendre le sourire à chaque détour de page. Ils en ont bavé et en bavent encore ses personnages mais c’est la  vie. Et la vie c’est aussi rire et profiter de chaque bon moment qui se greffe aux coups durs.

    Ce roman c’est d’abord celui d’un couple : Mine et Raymond. Raymond n’a qu’une envie : allumer ce maudit Bastos, le chat. Lui mettre un bon coup de carabine à ce chat insolent. Oui, il est tendu Raymond. Peut-être parce que Mine n’a qu’une idée en tête : qu’il aide son petit-fils Rémi atteint d’un fort eczéma que le docteur ne parvient pas à guérir. Mais ce n’est pas simple car Raymond ne parle plus à sa fille Josette qui a commis une énorme erreur en épousant cet abruti de Martial.

    Oh je ne veux pas vous en dire plus si vous n’avez pas lu ce livre et que vous êtes encore vierge devant l’univers de Barbara Constantine. Mais je peux vous garantir qu’aucune émotion ne vous sera épargnée. De même la mort est balancée au lecteur avec le plus grand naturel.

    Je suis certaine que, comme moi, vous apprécierez l’alternance des points de vue de chacun des protagonistes, même celui du chat qui est à hurler de rire. J’ai adoré le ton de l’écriture encore une fois, cet univers qui sait rester léger et loufoque malgré les horreurs de la vie. Un peu trop loufoque parfois ? Oui, c’est vrai mais c’est une manière d’écrire qui ne se prend pas au sérieux et j’en redemande.

 

    Dans la journée, l’avis de Pimprenelle 

Calepin