Partager la publication "Alexia – Quand nous étions morts – de Francesc Miralles"
Je pense que je l’ai déjà dit mais ce qui m’attire irrémédiablement vu mon âge avancé vers la collection Black Moon ce sont non pas leurs intrigues adolescentes (ce n’est pas le jour pour avouer cela) mais leurs couvertures. Et celle-ci, encore une fois, ne déroge pas à la règle puisque nous avons affaire à un superbe objet. La couleur de la tranche est certes un peu trop flashy pour mes vieux yeux mais je suis convaincue que les petites minettes doivent l’adorer.
Venons-en à l’histoire. Christian est un garçon très sombre depuis l’accident de moto qu’il a provoqué et qui a coûté la vie à Jullian, son frère jumeau. Il vit avec son père qui a adopté la même attitude de reclus que son fils. De Jullian, on ne parle jamais. Un jour, Christian va croiser un étrange trio : deux filles et un garçon, très pâles, aux allures vampiresques. Rapidement, il va être inité et rejoindre le groupe. Parallèlement, sa camarade de classe, Alba, tente d’attirer son attention de toutes les manières. Mais Christian n’a d’yeux que pour Alexia, une des deux filles du groupe et peu à peu leurs liens se resserrent. Embarqués tous les quatre dans un voyage dont le thème est la visite des cimetières, le pire va se produire…
Je dois avouer que mon sentiment à l’égard de ce livre est très mitigé. Il y a indéniablement de bonnes choses dans ce roman, en commençant par toutes les citations et références littéraires qui jalonnent le texte et montrent que l’auteur a le goût de la littérature. Ensuite, le mystère autour du groupe est bien tenu, leurs premières apparitions sont bien orchestrées. Là où ça se gâte, je trouve, c’est que trop de passages traînent en longueur. Entre le moment, où l’on s’aperçoit que le paranormal n’a pas sa place dans l’intrigue et la mise en place de l’aspect « thriller » du roman, je trouve que ça souffre de pages trop statiques. L’idée, bien que pas nouvelle, est bonne, les ingrédients sont là mais je trouve que le milieu manque cruellement de pêche. Heureusement, le dernier tiers du roman relance un peu la machine et on a hâte de voir les choses se dénouer.
Mais les jeunes lectrices devraient quant à elles succomber, notamment à cause de certaines références à Edward Cullen dans ce roman…
17 réflexions au sujet de “Alexia – Quand nous étions morts – de Francesc Miralles”