J’aime les polars et j’aime les romans historiques. Celui-ci a l’énorme avantage de mêler les deux de manière très réussie. Je ne vous cacherai pas qu’il n’a passé qu’une journée dans mes mains et que je me suis régalée.
Nous sommes en France au début du XIVe siècle, grande époque où l’Inquisition s’en donne à coeur joie. Le début de cette saga repose sur la nécessité de retrouver une mystérieuse pierre rouge, dont on sait au final peu de choses, mais qui suscite les passions et a déjà fait couler le sang. Pour préserver cette pierre, Foulques de Sevrin l’évêque d’Alençon, va être obligé de condamner son ami de toujours, Jehan Fauvel. Jehan est mire (titre donné aux médecins non religieux) et a heureusement ensigné sa science à sa fille Héluise. A la mort de celui-ci, elle décide de se travestir en homme afin d’échapper à une menace qu’elle pressent sans l’avoir clairement identifiée. Son talent de mire va lui pemettre d’aider à dénouer un mystère qui plane : une bête monstrueuse s’attaque aux habitants de terres administrées par la veuve rouge d’un seigneur.
Que vous dire de plus que : « je me suis régalée » et « ruez vous dessus, il sort en poche dans les jours à venir » ? Ah, vous voulez que j’argumente un peu ? Tout d’abord, j’ai aimé car les intrigues du genre de la Bête du Gévaudan, tout ce qui touche aux superstitions, à la supposée sorcellerie et aux progrès de la médecine en parallèle sont des sujets qui m’intéressent. De plus, le personnage d’Héluise-Druon est très intéressant non seulement par ce qu’elle doit endurer suite à la mort de son père mais aussi parce que je la trouve très intelligente et très mesurée. Rien n’est fait dans la précipitation, sa rigueur mêlée de douceur lui permettant d’obtenir des résultats de manière efficace. J’ai aussi aimé découvrir de nouvelles choses sur le Moyen-âge, du vocabulaire qui m’était inconnu.
Le suivant est sur ma PAL et vu la manière dont se termine ce premier tome, je ne vais pas tarder à mettre le nez dedans.
10 réflexions au sujet de “Aesculapius d’Andrea H. Japp”