Voilà un roman dont le pitch me tentait beaucoup. Je ne savais pas qu’il faisait suite à un autre roman (Fais-moi oublier), néanmoins les quelques notes ont correctement comblé les trous et ma lecture n’en a pas été gênée.
La narratrice vit un amour parfait avec Léa depuis trois ans déjà. Mais elle n’a pu résister à son attraction pour Marie et l’a embrassée longuement. Elle va avouer son écart à Léa, sans doute surtout pour se protéger et surmonter son envie de revoir Marie. Et pourtant, elle aime Léa. Mais Léa va très mal le prendre et avoir du mal à supporter la trahison. La narratrice s’interroge sur les conséquences de son acte, sur la réaction très forte de sa compagne, sur son envie de revoir Marie. Tout ça, A cause d’un baiser. Le roman est le récit à la première personne des épreuves que vont traverser les deux femmes et leurs tentatives pour reconstruire. C’est aussi une réflexion sur l’amour et la fidélité.
Je dois vous dire que si j’ai lu ce roman avec une extrême facilité et que certaines phrases et réflexions m’ont donné à réfléchir et à m’interroger à mon tour sur les notions de couple, de sincérité et de fidélité, cela n’a malgré tout pas suffi à me donner envie de dire que c’est un bon roman. Dans l’ensemble, le récit n’a aucun relief, le style aucune aspérité. La narratrice est d’une passivité qui m’a beaucoup agacée et Léa est bien trop souvent dans le pathos à mon goût. Et la fin m’a juste tiré un « tout ça pour ça…)
Je vous renvoie vers les avis de Noann et Madoka bien plus élogieux que le mien.
11 réflexions au sujet de “A cause d’un baiser de Brigitte Kernel”