Un jour, vous recevez une lettre d’un mystérieux inconnu. Celui-ci vous demande de penser à un nombre. Vous le faites : 658. Dans une petite enveloppe jointe, le destinateur a indiqué que vous choisiriez ce chiffre. Comment a-t-il fait ? Et surtout, hormis un chèque qu’il n’encaissera pas, que désire-t-il ? C’est la question que Mark Mellery se pose et qui va le pousser à faire appel à un ancien camarade de fac, flic à la retraite, David Gurney. David est le genre d’inspecteur que la réputation précède et dont les résolutions d’enquête ont marqué les esprits. Afin d’aider cette vieille connaissance, il va renouer avec l’investigation, et ce au grand dam de son épouse qui espérait en avoir enfin fini de tout cela. Poèmes énigmatiques et menaçants arrivent en cascade au domicile de Mark, qui semble ne pas pouloir attirer l’attention de la police sur lui. David, lui, est conscient que tout cela va mal finir. En effet…
Ce thriller a des qualités et des défauts ce qui fait que malgré mon plaisir de lecture, ce roman ne sera pas cependant pas un coup de coeur.
Tout d’abord, j’ai été séduite par l’idée de départ qui tourne autour des chiffres et que j’espérais donc basée sur des résolutions d’énigmes mathématiques. J’ai ensuite aimé la manière dont l’angoisse grandit pour Mark, comment les lettres s’accumulent et la manière dont le côté apparemment illogique de l’intrigue s’installe. Même si le rythme manque un peu de pêche.
Puis la fin de la première partie offre un rebondissement que j’ai pensé être le coup de feu que j’attendais et qui allait relancer le tempo du roman. Pas vraiment en fait… et je crois que c’est là que se porte mon plus gros bémol en fin de compte. Si j’ai aimé le profil du tueur ainsi que celui de l’inspecteur de manière générale, certains aspects à mon sens gâchent un peu ce roman. Tout d’abord, les nombreux passages avec la femme de l’inspecteur : même si certaines remarques de Madeleine vont permettre de faire avancer l’intrigue, les considérations sur la vie de femme de flic sont un peu trop nombreuses. De même, je trouve que les éléments de l’enquête sont trop souvent racontés. Soit l’auteur ne fait pas confiance à son lecteur, soit il ne connaît pas les procédés stylistiques qui évitent les redites. Ensuite, j’ai trouvé certains éléments permettant la résolution un peu « tirés du chapeau ». Un peu de trop de coïncidences sont nécessaires pour amener des pistes permettant de cerner le tueur.
En conclusion, ce fut un bon moment de lecture même si ce titre ne restera pas dans mes meilleurs souvenirs. Retrouvez également les avis de Cathulu, Tamara ainsi qu’un lien vous permettant de tenter d’en gagner un exemplaire : CLIC
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