Les gens ne sont pas toujours ce qu’ils donnent l’impression d’être. Pourtant, il y a des signes qui ne trompent pas. Succombez au dernier roman de Myra Eljundir : Au commencement.
Myra Eljundir est le pseudonyme d’Ingrid Desjours qui écrit aussi du thriller. Il y a cinq ans, j’avais découvert Kaleb, déjà dans la collection R. J’avais donc envie de retrouver l’auteur dans Au commencement, premier tome de la série, Après nous. Mais il m’a fallu attendre un peu pour le lire car c’est mon fils qui s’en est emparé le premier.
Jezebel – la bien nommée – est une nouvelle élève au lycée. Elle vient d’y être inscrite après avoir perdu ses parents dans un tragique accident de la route. Elle a été confiée à une charmante famille d’accueil. Dès son arrivée, tout le monde tombe sous le charme. En effet, cette jeune fille est d’une beauté ensorcelante. Et ce, dans le sens littéral du terme.
Ajoutez à cette jeune fille, un trio de personnages extras. Tout d’abord Jarod, qui est un jeune garçon à l’histoire compliquée et dont la mère est des plus spéciales. Mais aussi le duo Rowan-Noé, deux jeunes adoptés par un couple de femmes, et qui sont aussi proches que frères et soeurs. Ces quatre jeunes vont découvrir qu’autour d’eux gravitent de nombreux secrets. Rajoutez à cela une dose de jalousie, une dose de fantastique et vous tombez dans un page-turner diabolique.
Ce roman a séduit aussi bien l’ado de 14 ans que sa mère. Non seulement on tourne les pages à la vitesse de la lumière mais j’ai adoré tous les thèmes de société abordés de manière efficace tout en restant en filigrane : l’adoption par les couples homosexuels, la souffrance animale, la violence sur les enfants.
En bref, je n’ai aucun bémol si ce n’est celui de devoir attendre la suite, rires.
Bon, je vois ce qu’il me reste à faire ! Prochaine commande au CDI !
Excellent choix !