Avec l’Envolée des Livres 2018 à Chateauroux, j’ai repris le chemin des salons et des dédicaces. Et comme l’an passé, c’était drôlement bien.
A Chateauroux, on le sait, les auteurs sont chouchoutés. Voilà une des nombreuses raisons pour lesquelles on adore y aller. La journée commence par le wagon des auteurs et c’est vraiment sympa de pouvoir commencer à discuter. Même si certaines personnes semblent ne pas s’apercevoir qu’on les entend… mais je pense que j’y reviendrai après.
A Chateauroux, on ne part pas signer sans avoir déjeuné. C’est ainsi que l’Envolée commence par un repas très convivial avant l’ouverture des portes. On passera sous silence le fait que le petit groupe dans lequel je me trouvais a réussi à se perdre une bonne vingtaine de minutes… et que son installation un peu bruyante et invasive n’a pas trop plu au restaurateur. Il en aurait fallu plus pour freiner notre bonne humeur. D’autant que les organisateurs du salon sont des gens extras.
Cette année, j’étais encore plus heureuse d’y être que…
… je signais en avant-première mon nouveau roman et que le Cultura qui me recevait sur son stand avait fait les choses en grand ! J’étais super émue de démarrer cette nouvelle étape dans les très beaux murs du Couvent des Cordeliers.
Aller à Chateauroux, c’est revoir des gens qu’on aime, faire connaissance avec de nouveaux lecteurs. Mais c’est aussi retrouver les potes auteurs et discuter avec d’autres qu’on ne connaissait pas encore. Des repas géniaux, des verres en terrasse le soir après le salon : j’ai passé de supers moments ! Et rencontrer certaines belles personnes m’a donné une envie irrésistible de les lire.
Néanmoins, un petit truc chiffonne…
Un petit quelque chose qui n’a rien à voir avec l’organisation du salon, qui est parfaite.
Certaines personnes ont vraiment eu des phrases déplorables quant aux auteurs de littérature populaire. J’ai eu beaucoup de mal avec des propos entendus de la part gens, se disant de vrais auteurs, à l’encontre d’autres dits de littérature populaire. Je ne comprends pas. Il y a autant de livres que de lecteurs. Et cracher sur les auteurs, c’est aussi cracher sur leurs lecteurs. Et peu importe ce que chacun met derrière le noble mot de « littérature », moi je préfère le mot « lecture ». N’oublions pas que grâce à cette littérature populaire, on met le livre à la portée de tous. Et pas seulement d’une élite à qui le Saint-Graal serait réservé.
On devine une aigreur quant aux chiffres… dans la mesure où les gens dénigrés étaient familiers des tops des ventes…
Voilà, il y a des gens que je ne lirai jamais (ou plus jamais). Et pas parce que leurs textes ne sont pas à ma portée. Eh oui, j’ai écrit de la chick-litt mais j’ai un master de lettres, rires. Quoi, j’ai bien le droit de me la raconter moi aussi…
Oh, la curieuse que je suis veut les noms de ces auteurs aigris ! 😀 Mais je sais que tu as trop de respect pour le faire sur un blog. ça semble vraiment chouette, ces salons, très enrichissants !
Et je ne le ferai pas tout court. Le but n’est pas de dégoiser… et donc me mettre au même niveau.
Juste de regretter ce mépris idiot.
Sinon, c’était un super week-end et c’est ce qu’il faut retenir.
Bisous doux
Tu as tout à fait le droit de te la raconter. Lire est déjà une bonne chose et peu importe ce qu’on lit. Moi je suis déjà contente de ça. Les gens lisent. Après j’ai parfois besoin de lire des livres plus exigeants de temps en temps, histoire de titiller mes neurones et mon plaisir. Et puis d’alterner avec du plus léger aussi parce que ça repose et ça détend et que souvent c’est quand même bien fait. Les livres qui se vendent sont les locomotives qui permettent aux livres moins populaires d’être édités. Tout le monde sait ça. Ce serait bien que les auteurs de « vraie littérature » ne l’oublient pas et remercient les locomotives .
Virginie et toi, vous parlez d’or 🙂
Gros bisous
Le mépris malheureusement c’est partout.
Bon moi j’avoue que parfois je suis agacée de voir toujours les même livres et auteurs dans les top. Pour autant, je suis d’accord avec toi, l’essentiel est que les gens lisent. Et puis n’oublions pas que les « têtes de gondoles » permettent aussi aux éditeurs de publier d’autres textes « plus exigeants » mais peu rentables.
Le problème n’est pas la littérature (ou lecture si tu préfères) mais le marché du livre qui tend à engrosser les même et à réduire de plus en plus les autres à la portion congrue.
Après les melons ben qu’ils restent avec leur haute idée de la littérature, on s’en fout.
Perso, en tant que lectrice, je m’en fiche. Même si je ne suis pas forcément une grande fan de la « littérature populaire » (et puis bon chacun à sa définition de littérature populaire hein), j’en lis et souvent avec grand plaisir (et puis leurs auteurs sont généralement sympas… bon pas tous mais souvent…)
Très bonne réflexion.
Mais en effet, ne pas oublier qu’il faut de tout pour faire un monde 😉
Je n’y suis jamais allée, pourtant il n’est pas loin d’Orléans mais il tombe à des dates qui ne m’arrangent pas ^^
Ah c’est dommage 😉
Enfin ‘LE’ billet sur Chateauroux! Cette année j’y étais en coup de vent mais j’ai vu l’essentiel! (toi, et ton voisinage ^_^), j’espère avoir plus de temps l’année prochaine. Un peu que c’est bien chateauroux, ville laide mais culturellement au top (même si on me chuchote que les budgets ont baissé). je suis contente d’avoir ces échos du côté ‘auteurs’
J’espère avoir chaque année un nouveau titre pour y revenir 😉
Bah, les chiens aboient …
L’essentiel est que tu aies passé de chouettes moments :).
Et je ne manquerai pas de lire ton nouveau livre, car j’avais vraiment bien aimé le premier.
Tu es un amour !
Je trouve juste dommage qu’on ne puisse pas tous partager une même passion : aimer écrire pour autrui 😉
Je ne suis pas vraiment étonnée parce que tu racontes là. Je pense que le même phénomène existe vis à vis de la littérature de jeunesse même si elle est un peu mieux estimée aujourd’hui.
Oui c’est à peu près le même débat 😉
Oui, tu dois en entendre sur ces salons. De la part des lecteurs aussi, sans doute.
Y a de tout en effet 😉