Certains mondes se côtoient sans vraiment se rencontrer. Dans ce premier roman, Célia Samba nous incite à traverser La rue qui nous sépare.
Célia Samba a remporté le concours « Nos futurs » organisé par Hachette Romans. Il fallait soumettre un roman engagé et elle fait fort avec un texte émouvant sur la question des sans-abris. L’originalité de ce roman est aussi qu’elle aborde cet thème par le prisme d’une histoire d’amour.
Rien ne permettait d’imaginer la rencontre entre Noémie et Tristan. Elle a dix-neuf ans, il en a vint-et-un. Elle est étudiante, il est sans-abri. Et pourtant, à force de passer devant lui, Noémie va oser lui parler. Et ainsi lui rendre un peu de l’humanité que la rue enlève aux gens qui y vivent. De regard en regard, de paroles en paroles, un lien très fort va se nouer entre eux. Et l’amour doucement va se répandre dans leurs veines.
Ne vous y trompez pas, Célia Samba ne propose pas une petite bluette édulcorée. Elle prend à bras-le-corps la problématique de la vie à la rue et embarque son lecteur dans la triste réalité des SDF. Les personnages vont devoir lutter contre la société, affronter le regard des gens, surmonter les difficultés tout en acceptant la différence de l’autre. J’ai dévoré ce roman qui parlera aux adolescents comme à leurs aînés.
Je ne connais pas Celia Samba et ce que tu dis d’elle m’intéresse, je note ce roman.
Oui, il mérite d’être lu 😉
Je note la référence en pensant à No et moi de Delphine de Vigan. Merci!
Beauté que ce livre de Vigan, en effet 😉