Gaétan se frotte à Black Friday, nouvelles écrites par Christophe Léon. Ayant travaillé au lycée sur la société de consommation, ça l’a incité à le lire.
Black Friday est un recueil de six nouvelles, dont une qui donne son titre au recueil.
1ère nouvelle : Clic-clac Kodak
C’est l’histoire de quelqu’un qui adore faire du shopping, surtout acheter des vêtements et du maquillage pendant les soldes. Mais sa mère ignore quelque chose…
J’ai bien aimé cette nouvelle car j’ai été très surpris par quelque chose que je n’avais pas vu venir. Je ne veux pas vous en dire plus pour ne pas vous gâcher ça. Mais les apparences sont parfois trompeuses… Le seul point faible, à mon avis, c’est qu’il y avait trop de récit et très peu de dialogue .
2e nouvelle : Black Friday
C’est l’histoire de cinq amis très proches : Driss, Lola, Tristan, Julien et le personnage principal dont on ne connaît pas le nom. Ils ont tous les cinq deux passions communes : les vêtements de grandes marques et le shopping. Et plusieurs malheurs vont leur tomber dessus.
J’ai adoré cette nouvelle car ça parle de jeunes générations et de shopping et je me suis senti directement concerné. De plus, les scènes représentées sont bien décrites et je me sens plongé dans l’histoire comme si j’étais un personnage.
3ème nouvelle : Obsolescence *
C’est l’histoire de Joachim, un jeune adolescent. Il est amoureux et il sort avec une fille appelée Laly. Un jour, ils décidèrent d’aller au centre commercial, et passèrent devant un nouveau magasin avec une file d’attente hallucinante. Ils sympathisèrent avec une passante qui tente de leur expliquer : une histoire d’obsolescence. Mais celle de quoi ?
J’ai bien aimé car il y a une part de moqueries sur le décalage entre les ados et leurs parents. Il y avait beaucoup de dialogue ; cependant, parfois j’ai trouvé le rythme de la narration un peu lent. J’ai apprécié aussi le fait que l’auteur ait fait des contrefaçons de marques (Adidas = Adidos, etc).
4ème nouvelle : Jusqu’ici tout va bien
Un jeune adolescent, nommé Philippe, mais surnommé Jimmy (pour avoir plus de classe), habite à Saint-Tropez. Il décida de travailler, mais pas dans le bon sens du terme. Il choisit de vendre de la drogue. Cette nouvelle raconte sa première mission.
Dans le fond, j’ai passé un bon moment grâce à cette nouvelle. En effet, il y a une regard critique sur la vente de la drogue qui m’a plu. En revanche, je ne comprends pas trop le rapport avec le reste du recueil, à part si la vente de drogue est considéré comme du shopping…
5ème nouvelle : RDC
La veille de Noël, tout le monde est content, on passe un moment de convivialité. Mais sans une personne, Noël n’existe pas : le Père Noël. Celui-ci part déposer les cadeaux, lorsqu’un de ses rennes a eu des problèmes de santé et ne peut l’accompagner dans sa tournée. Le seul problème c’est que c’est le seul renne qui connaît le chemin pour aller aux États-Unis. Donc le père Noël se retrouve au Congo. Mais que va-t-il se passer ?
J’ai aimé cette nouvelle car ça rappelle des souvenirs conviviaux, où on se retrouve en famille. J’ai aussi aimé la nouvelle car il y a un retournement de situation à la fin , une grosse chute. Je ne peux pas vous en dire plus pour ne pas spoiler, mais c’est un sujet brûlant de l’actualité. Et j’espère que ça va sensibiliser les gens.
6ème nouvelle : Naissance et vie de Laurent
C’est l’histoire de deux parents, qui viennent d’avoir un enfant, appelé Laurent. Mais à la naissance, Laurent pèse déjà quatre kilos trois cent pour une taille de cinquante-deux centimètres. C’est à ses trois ans, que le père s’alarme en disant à sa compagne qu’il le trouve un peu gros pour son âge. En effet, il pèse trente-sept kilos… Mais la mère contredit son compagnon, son fils est parfait. Or, la situation ne cesse d’empirer.
Cette nouvelle m’a plu car c’était sympa de suivre toute la jeunesse d’un enfant à partir de la naissance. La fin de la nouvelle m’a rendu triste mais je m’y attendais depuis le départ. J’ai été choqué par la réaction déplacée du père envers son enfant puis sa compagne. La nouvelle dénonce la malbouffe et la surabondance des marques dans la société.
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Il a l’air sympa ce recueil, j’aime beaucoup le thème. Celle sur la drogue, peut-être pour le côté argent facile qui permet de consommer ensuite ? Et dénoncer la consommation illégale mais pourtant courante.
Gaétan : ah oui, merci pour cette piste !
Merci Gaétan pour cette nouvelle chronique. Dans sa 4e nouvelle, ce que l’auteur dénonce, c’est, comme le dit Eidyia, l’aspect business du commerce de la drogue, l’argent facile, mais aussi la prédominance des apparences dans certaines régions de France où l’on juge les gens sur ce qu’ils ont plutôt que sur ce qu’ils sont.
Ah oui, et merci beaucoup de ne pas spoiler les chutes, je t’en suis très reconnaissant car c’est ce qui fait l’intérêt de cette forme de littérature, et certain.es chroniqueurs.ses n’hésitent pas spoiler parfois, ce qui m’énerve au plus haut point… Toi, tu ne racontes pas la fin mais tu donnes envie d’aller la découvrir, c’est super, bravo !
Gaétan : merci beaucoup pour l’explication de la 4e nouvelle. Et pour le spoil, c’est vrai que c’est pas facile. On a discuté avec ma mère pour que je réussisse à donner envie de lire sans dévoiler