Tu as promis que tu vivrais pour moi – Carène Ponte

    J’avais aimé Un merci de trop avec les réserves qu’on a souvent au sujet d’un premier roman. Et forcément, j’attendais Tu as promis que tu vivrais pour moi avec beaucoup d’impatience.

    Molly a trente ans. Sa meilleure amie aurait pu les avoir aussi. Mais Marie a été emportée par la maladie. C’est une série de lettres et une promesse de vivre sa vie pleinement. Molly pense pourtant que tout lui sourit : une famille aimante, un petit job sympa et un amoureux qui la demande en mariage. Mais dès l’ouverture des premières lettres, Molly va s’apercevoir de l’ampleur de ce qu’elle a promis.

    J’ai dévoré ce roman malgré ma fatigue la semaine passée. J’en ai même lu les 2/3 ce week-end. Ce bouquin se lit tout seul comme un bonbon, sans fausse note. Et malgré les prénoms américains des deux protagonistes, je me suis attachée à eux sans réserve. Evidemment, c’est un feel-good et il surfe sur la grande mode du « je reprends ma vie en main » mais c’est vraiment bien fait et fort émouvant. J’ai d’ailleurs fini le roman avec des larmes dans les yeux. Je deviens sensible, le grand âge sans doute. Le traitement de l’amitié est parfaitement réussi et le personnage principal vraiment chouette.

    Et puis John, ah John… ça m’arrive hyper rarement mais là… j’en aurais bien fait mon boyfriend de papier. Ouais, je crois que je rêve du grand amour en ce moment… celui qui sera libre… mais bref, passons. Ce personnage est vraiment trop « cute » comme disent les blogueuses en vogue.

    Mon seul petit bémol concerne les deux scène un peu croustillantes du roman. On a l’impression que l’auteure n’ose pas. Soit la scène est suggérée, soit on prend son temps et on fait monter la pression sexuelle. Mais l’entre-deux (surtout ponctué d’une note comique de bas de page) laisse le lecteur sur sa faim. D’autant que la tension est vraiment forte à d’autres endroits du roman où on attend qu’une chose : qu’ils s’embrassent et se touchent.

    Je peux dire aussi que la plume de Carène Ponte s’est drôlement affirmée. Ajoutez à cela un scénario parfaitement ficelé et vous avez les ingrédients d’un second roman réussi. A emporter lui aussi dans vos valises cet été.