Comme vous le savez, j’ai eu envie suite au décès de l’auteur de rendre hommage à Thierry Jonquet. Ainsi avec Pimprenelle, nous ne pouvions pas ne pas le mettre à l’honneur d’une de nos lectures du dimanche. Nous avons donc choisi celui qui nous faisait le plus envie à toutes les deux.
De quoi ça parle :
Comme d’habitude, je trouve difficile de résumée l’intrigue sans ne laisser filtrer aucun indice. Mais je vais tout de même tenter l’exercice.
D’un côté, il y Alex qui a commis un braquage qui a mal tourné. En effet, même s’il a échappé à la police avec l’argent, il est blessé et son complice vincent a disparu. De plus, tout le monde connaît son visage et il va lui être difficile de redémarrer quelque chose, quelque part.
De l’autre côté, il y a Lafargue, célèbre chirurgien plastique. Chez lui, cloîtrée la plupart du temps, vit Eve, une créature à la plastique irréprochable ? Mais pourquoi l’enferme-t-il derrière autant de verrous ?
Ce que j’en ai pensé :
C’est bien simple, je l’ai dévoré et adoré. On le lit à bout de souffle du début à la fin. Si Jonquet semble habitué à dépeindre les hommes dans tout ce qu’ils ont d’obscur et de malsain, il le fait avec un talent hors du commun. De plus, ce que j’adore littéralement chez cet auteur c’est la manière qu’il a de se faire croiser les destins des personnages, souvent au dernier moment, offrant la clé ultime, la clé de voûte de tout ce qui fait tenir l’intrigue. Encore cette fois, je suis restée scotchée.
Je crois que je suis condamnée à lire tout l’auteur, vraiment.
Pour ceux qui se sont dits effrayés par l’univers de l’auteur, je pense que vous pouvez vous lancer dans celui-ci : il est noir mais franchement se lit bien. Je n’en ferai pas de cauchemars.
J’ai hâte de savoir ce que Pimprenelle en aura pensé.
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