Queen Kong, un roman uppercut sur la question de la liberté sexuelle féminine. Un jour, assumer son désir ne fera plus de nous des putes.
Il était temps de réactiver ce rendez-vous du premier mardi du mois. Surtout avec un titre de l’Ardeur ! Queen Kong est déjà le cinquième que je lis de cette collection. Pourtant je ne m’arrêterai pas avant d’en avoir écrit un de les avoir tous lus.
Aujourd’hui, sur son téléphone, c’est une déferlante. Des sonneries, des bips. Des notifications en cascade. Populaire ? En quelque sorte… Des injures. Juste parce qu’elle l’a fait. Ok, avec plusieurs garçons et sans avoir envie de se poser. Et alors ? En quoi ça les concerne ? En quoi ça devrait leur donner le droit de déverser sur elle leur flot de haine ? Rajoutez à cela, au-dessus d’elle, le bruit des hélicos. Dans son village, on veut transformer une partie des pâturages en centre de vacances. Mais les gens du coin ont décidé de ne pas se laisser faire. Alors la narratrice va résister. Résister à tout.
Cette collection est une pépite. Ce sont des romans érotiques à destination des grands adolescents, à partir de 15 ans. C’est vraiment important de donner à lire une sexualité à la fois non édulcorée mais qui propose une vision juste du sexe. Du consentement, de l’écoute, mais aussi beaucoup de chaleur…
La narratrice de ce roman m’a beaucoup touchée. De plus, je l’ai trouvée admirable de courage et de détermination. Malgré le torrent de boue qui se déverse sur elle. Alors qu’elle n’a rien fait de plus que ce qui vaut des louanges à des gars.
Chez l’Irrégulière, on vous parle de jouir, je serais vous, j’irais… Et si vous voulez lire mes chroniques des autres titres de l’excellente collection l’Ardeur : CLIC
En tout cas je trouve l’idée de cette collection intéressante !
Voire indispensable 😉
Quelle bonne idée, cette collection ! Merci pour l’info.
Avec grand plaisir !