C’est un peu tard dans la journée que je rédige ce billet pour la lecture commune, mais j’ai souffert ce matin d’un cruel manque d’organisation.
De quoi ça parle :
Ce roman se déroule dans la réserve d’Ambolesi au Kenya. Le narrateur est en voyage et va s’arrêter dans la réserve dont s’occupe un ancien chasseur, John Bullit. Celui-ci vit avec sa femme Sybil et leur fille Patricia.
Le narrateur va avoir l’opportunité de partager au plus près l’intimité de cette famille mais également de s’approcher au plus près des animaux et des tribus kenyanes, notamment les Masaï.
Il va notamment être littéralement subjugué par la relation fusionnelle qui unit l’enfant avec un énorme lion répondant au nom de King. Une relation hors-norme qui intrigue et inquiète, notamment Sybil qui ne vit plus que dans la terreur.
Le roman est donc le récit d’une histoire magnifique entre l’homme et la bête.
Ce que j’en ai pensé :
L’entrée dans le roman a été une véritable gageure pour moi. Tout le récit de l’arrivée du narrateur et de sa rencontre avec Sybil ont manqué me faire abandonner le livre. J’avoue que je ne supporte pas les récits sur la vie des Blancs dans les pays africains. Je suis consciente du fait que c’est la réalité et justement, je ne prends plaisir qu’à la lecture des romans qui se positionnent contre cette période.
Ainsi j’ai eu beaucoup de mal à supporter le personnage de Sybil ainsi que la voix du narrateur.
Si je dois parler du personnage de Patricia, je parlerai surtout de ce lien puissant qui la relie au lion. J’ai été touchée jusque dans mes tripes par cet animal, vraiment. Cependant, cette enfant traite les domestiques noirs d’une manière détestable. Et c’est ce caractère tyrannique et capricieux qui sera responsable de l’issue du récit.
En bref, et pare que je suis littéralement épuisée ce soir, après une entrée difficile dans le roman, j’ai pris beaucoup de plaisir à le lire malgré mes réserves. J’ai été emportée par la magie de la relation avec le lion mais aussi très intéressée par tout ce qui touche aux us et coutumes des Masaï.
Vous trouverez chez Kali non seulement un autre avis mais également les liens vers les blogs de tous ceux qui ont participé à cette lecture.
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