La bête de Porte-Vent est le premier excellent tome de la trilogie « Ceux qui ne peuvent pas mourir » de Karine Martins.
1887, dans le Finistère… Un homme et une bête vont s’affronter… Enfin, un homme… Gabriel Voltz l’a été, mais désormais, il est plus que cela. Je ne vous en dis pas plus, hormis le fait que son job, c’est de traquer et éradiquer certaines créatures maléfiques. Et il est drôlement bon dans ce rôle en plus. Son talon d’Achille ? L’empathie sans doute. En tout cas, celle qu’il ressent pour une orpheline qu’il a prise sous son aile. Rose est une de ces adolescentes attachantes, mais incapable de rester à sa place, ni de faire ce qu’on lui a demandé. Et ce n’est que le début de leurs ennuis.
Dans ce premier roman incroyable, tout m’a plu. Tout d’abord, j’ai été bluffée par l’univers fantastique que Karine Martins installe. J’ai un respect fou pour les auteurs qui sont capables de monter et mener des univers qu’ils ont créés. Et celui-ci tient à merveille et nous embarque littéralement. L’intrigue est incroyable et j’ai eu les chocottes quasiment tout du long. Le suspense est mené d’une main de maître et j’avoue été surprise de découvrir les secrets de la bête. Et si vous aviez encore besoin d’être convaincus, sachez que les personnages sont plus attachants les uns que les autres. On rit, on s’inquiète mais surtout… on a le coeur qui se serre. En effet, l’autrice ne ménage pas son lecteur, bien que celui principalement visé soit un adolescent. Elle n’hésite pas à malmener son petit monde sans y mettre de gants.
Un roman haletant, de ceux qu’il vous tarde de retrouver. Un roman que je verrais bien adapté au cinéma, aussi flippant que la bête du Gévaudan. Et qui, j’espère, aura une double sortie poche dans les rayons ado, comme dans les rayons adulte.
J’ai été beaucoup moins enthousiaste que toi mais cela vient du fait que je ne suis pas fan du genre et que je ne me laisse pas facilement embarquer par ces univers. Je reconnais la qualité de l’imagination de l’autrice, être capable de créer de toute pièce ce genre de monde est assez fou.
C’est intéressant de confronter nos ressentis de lecture. Je ne lis quasi pas de romans de ce type, justement parce que ça me tombe toujours des mains. Mais là, j’ai tellement aimé les personnages ! J’ai eu un peu de mal à entrer dedans, mais surtout car je m’endormais vive le soir, rires. Mais ce week-end , je ne pouvais plus m’arrêter 🙂
C’est chouette que cela t’ait plu! 🙂
Je l’ai lu dans le cadre de Mes Premières 68 et cette expérience me permet de sortir de ma zone de confort.
Ah oui c’est vrai qu’il a la chance de profiter aussi de la visibilité des 68 🙂
j’ai tellement aimé cette lecture (même si ça n’est pas un coup de coeur), il me tarde de lire la suite !!
Oui, hâte de savoir ce que vont devenir les personnages !!
L’univers semble très intéressant pour moi qui aime bien le surnaturel. 🙂
Le titre me fait penser que j’ai davantage peur de mal vieillir que de mourir. ^^
Alors oui, je crois que c’est clairement ton domaine alors 🙂 Et je comprends : vieillir (et souffrir) me font aussi bien plus peur.
Si c’est un tome 1, je vais attendre la suite avant de voir si je le lis! Je choisis de plus en plus.
Je peux comprendre, il y a trop de livres et pas assez de temps
Ce n’est pas forcément mon univers mais pour beaucoup de lecteurs de ma connaissance si. Merci pour ce coup de coeur ! <3
Merci à toi pour toutes ces mises en lumière !!