Aujourd’hui, je vais vous faire part de ma lecture effectuée dans le cadre de l’opération Masse critique de . Je remercie Guillaume et Les Editions Sabine Wespieser de m’avoir permis cette jolie découverte.
De quoi ça parle :
Tamouna est désormais une vieille femme. C’est son anniversaire et c’est le jour qu’elle choisit pour se remémorer sa vie et notamment son amour pour Tamaz.
Deux récits s’alternent : un à la première personne pour raconter les souvenirs et l’autre à la troisième personne pour suivre le fil de cette journée d’anniversaire.
Mais ce roman n’est pas que le récit d’une passion, il permet également de suivre une famille géorgienne dans un siècle de conflit et d’exil.
Ce que j’en ai pensé :
Je sais déjà que je vais avoir du mal à en parler car j’ai une lecture très intime de ce récit qui m’a beaucoup touchée pour des raisons personnelles. Je dois même avouer avoir pleuré à la fin du roman (chose qui m’arrive très rarement), tant je l’ai trouvé beau.
J’ai aimé l’alternance des récits et donc d’époque mais également de narrateur. Le passage de la première à la troisième personne permet d’être tour à tour très proche puis très éloigné du personnage principal. Et ce personnage m’a vraiment beaucoup touchée et dans son histoire familiale et dans son histoire sentimentale. On la suit dans les bouleversements politiques qui vont la forcer à l’exil mais qui vont finalement éloigner son père. On suit également la perte de la soeur, moment bouleversant du roman.
Certes, je dois avouer que ce qui m’a le plus touchée c’est cette histoire d’amour entre cet homme et cette femme qui se retrouvent à plusieurs moments de leur vie sans jamais pouvoir vivre ensemble leur amour. Un amour de ceux qui vous accompagnent néanmoins d’une lisière à l’autre de la vie.
Je vous invite à aller lire les avis de Leiloona, Aifelle et Esmeraldae.
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