Où le regard ne porte pas d’Abolin et Pont

    Il y avait un petit moment que je n’avais pas pris de temps pour poursuivre ma découverte de la bande dessinée. Mais grâce à ma copine Lancellau, j’ai pu me procurer quelques heures de détente totale, embarquée que je fus dans cette très belle histoire.

    Cette histoire prend donc la forme d’un diptyque dont les deux volets sont parus à quelques mois d’intervalle en 2004.

Dans le premier volet, on suit les aventures d’un groupe de quatre enfants (Lisa, William, Nino et Paolo) qui ont comme particularité d’avoir la même date de naissance. Ils ont d’ailleurs un bien étrange rituel autour d’un objet insolite mais qui semble être la clé de voûte de leur relation.

    J’ai beaucoup aimé ce premier tome qui se délaie doucement sur 90 pages et nous familiarise avec la petite bande. J’ai aimé la part qui est faite à la difficulté de s’intégrer dans les petits villages, à la suspicion éprouvée par les uns et les autres. Et tout cela menant au terrible événement qui clôt le premier volume.

    Dans le deuxième opus, on retrouve nos amis vingt ans après. Ils ne sont pas revus tous ensemble depuis le terrible événement. C’est un message de Lisa qui va leur faire traverser le monde. A la recherche d’un cinquième personnage, qui se pourrait bien être davantage que le fiancé enfui de Lisa…
    Ce deuxième tome pousse beaucoup plus loin le côté ésotérique du premier tome. On comprend mieux le rôle de l’objet et on va plus loin dans le saut d’un univers à l’autre.

    J’ai vraiment dévoré ces deux tomes. Soufflée par la fin du premier, j’ai enchaîné directement sur le second.
    Les personnages sont vraiment tous très intéressants, l’intrigue est passionnante et les dessins un réel régal pour les yeux.
    Je n’en dirai pas plus car de nombreuses révélations capitales constituent le fil rouge de cette très belle histoire. Pas un seul bémol à vous signaler !

    Une petite planche pour le plaisir des yeux !!