Je vous ai déjà dit que j’aimais les romans historiques. Voilà pourquoi j’ai tout de suite eu envie de participer au partenariat organisé par
et les Editions L’Archipel, que je remercie tous deux pour cette découverte.
De quoi ça parle :
Henri VIII est le roi anglais resté célèbre notamment pour sa cruauté à l’égard de ses épouses. Il en a eu six et n’a pas hésité à se débarrasser d’elles les unes après les autres.
Dans ce roman, vont se croiser les regards de trois femmes : Anne de Clèves (sa quatrième épouse), Catherine Howard (sa cinquième épouse) et Jane Boleyn (belle-soeur d’Anne Boleyn, ancienne épouse du roi morte décapitée).
Ces trois visions vont permettre de reconstituer la vie des deux épouses les moins connues d’Henri VIII mais également de prendre conscience de la condition des femmes à cette époque ainsi que ce que pouvait être de côtoyer ce terrible souverain.
Ce que j’en ai pensé :
N’y allons pas par des chemins détournés, j’ai adoré ! J’ai aimé la matière et la forme à la fois.
Tout d’abord, c’est une époque historique que je connaissais peu. J’avais de vagues références scolaires sur l’époque mais guère plus. Et le roman nous plonge véritablement dans une ambiance et fait monter une tension insoutenable. Même si c’est historique et que forcément, l’issue en est déjà fixée, la manière avec laquelle l’auteur met ça en scène est vraiment réussie.
La forme sert également à tenir le lecteur en haleine puisque les points de vue des trois femmes alternent tout au long du roman, éclairant chacune de ces trois personnalités.
Le personnage de Catherine Howard m’a vraiment touchée car c’est finalement la plus jeune et que sa naïveté va la perdre. Voir une enfant de quinze ans aux prises d’un vieux barbon et des stratagèmes de la Cour m’a vraiment secouée. Pauvre petite qui pensait que son pouvoir se mesurait au nombre de robes et d’amis qu’elle pouvait compter.
Le personnage d’Anne de Clèves est aussi très fort car la pauvre est vraiment abandonnée de tous et traitée comme du menu fretin. J’ai souvent frémi avec elle d’ailleurs.
Et Jane Boleyn est la garce parfaite, celle qui heureusement ne l’emporte pas au paradis.
Maintenant, j’ai très envie de lire (et voir) Deux soeurs pour un roi du même auteur.
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