Non, non, ne rêvez pas, je n’ai pas lu ce livre en anglais. Juste que je suis incapable de trouver un visuel en français… ahum… bon, revenons à nos affaires.
Solène la bonne fée a encore frappé et comme la foudre ne frappe jamais deux fois au même endroit, elle a déposé le même paquet chez mon acolyte Pimprenelle. Et ce livre, faisant partie de ceux qui ne supportent pas d’être placés dans une PAL, le voici, sous vos yeux ébahis, pour la LECTURE DU DIMANCHE.
De quoi ça parle :
Ce roman plonge le lecteur dans l’Angleterre de la fin du XIXe siècle. L’ambiance y est grinçante dès le départ puisque tout va tourner autour d’un manoir sordide et de la malédiction qui semble frapper la famille qui l’occupe depuis plusieurs générations.
Quand Constance Langton apprend qu’elle hérite de ce fameux Wraxford Hall, on lui conseille immédiatement de se débarrasser de pesant fardeau.
Plusieurs récits vont se croiser afin d’éclairer le mystère qui gravite autour de cet endroit. Des morts inexpliquées, des rêves étranges, des séances de spiritisme et vous voici partis pour plusieurs heures d’angoisse…
Ce que j’en ai pensé :
Ce livre est un coup de coeur tant pour la forme que pour le fond avec une mention spéciale pour le style qui m’a vraiment replongée dans l’atmosphère XIXe que j’aime tant.
Déjà l’objet-livre est magnifique et donne envie de s’y jeter à corps perdu. Ensuite, l’histoire est vraiment angoissante et cela augmente au fil des pages, une angoisse sourde, de ces peurs dont on ne sait de quel côté elles vont surgir. Et cette manière de faire croiser les récits des différents protagonistes est idéale car on ne découvre que ce que chacun d’eux veut bien nous dévoiler, voire on est induit en erreur…
Et sans vous dire pourquoi, sachez que j’ai beaucoup aimé la chute de l’histoire que j’ai trouvé très réussie.
J’ai beaucoup aimé l’écriture, qui mime un peu le côté délicieusement désuet des romans du XIXe. Un roman qui me donne envie de poursuivre plus avant dans la découverte du roman gothique anglais.
Allons voir ce que Pimprenelle en a pensé mais je crois savoir qu’elle a autant aimé que moi. Vous pouvez lire aussi l’avis de Leiloona qui n’a plus peur d’avoir peur !
Merci encore à Solène et aux Editions du Cherche-Midi pour cette découverte.
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