Voilà, il est temps de refermer mon coffret du Poids des secrets. J’ai beaucoup espacé ma lecture entre les cinq tomes de cette série afin de savourer le plus longtemps possible l’histoire de cette famille mais également la grande douceur de l’écriture de Shimazaki.
Dans ce dernier volume, le lecteur est invité à en découvrir plus sur le personnage de Mariko. On avait déjà beaucoup appris sur elle dans le troisième tome mais avec ce dernier opus on prend vraiment toute la dimension du titre porté par l’ensemble qui est donc Le Poids des Secrets.
Mariko va mourir et on l’appelle désormais Obâchan. Elle semble délirer et dire des choses incompréhensibles. Mais elle va enfin confier son secret et choisir sa petite-fille, Tsubaki, comme dépositaire de ce lourd fardeau. Elle va donc revenir sur sa liaison avec monsieur Horibe et sur la mort de celui-ci.
Une très belle fin portée par l’image d’une luciole attirée par l’eau sucrée.
Encore un très beau livre, très poétique malgré le poids des révélations qui s’y jouent encore une fois. Et même si la boucle est bouclée, il reste un goût de trop peu. Je pense que le lecteur aurait encore envie d’un peu plus de cette famille, d’un peu plus de la plume de l’auteur.
Vous pouvez retrouver mes avis sur les livres précédents : Tsubaki, Hamaguri, Tsubame, Wasurenagusa
Je vous invite à aller lire l’avis de Leiloona avec qui nous en avons fait une lecture commune.
18 réflexions au sujet de “Hotaru d’Aki Shimazaki”