Oui, encore un roman de la rentrée littéraire. Je sais, ça dévore sec. Mais je ne pouvais résister à la proposition de la maison d’Editions Albin Michel de découvrir trois titres de leur rentrée.
Encore un roman à la première personne, encore un de ces textes où on a l’impression d’être embarquée dans les confidences du narrateur, voire de l’auteur. Comme je le disais dans un précédent billet, je n’aime pas trop ce genre de roman. Et pourtant une fois encore, j’ai pris plaisir à cette lecture. Serais-je en train de changer en matière de goûts littéraires ? Je ne crois pas, je pense juste que j’apprécie quand la narration à la première personne ne donne pas pour autant l’impression de ne lire que le récit de vie de quelqu’un d’autre mais quand il vous emmène sur un véritable chemin littéraire.
Oui, je suis d’accord, recentrons-nous sur ce roman. La narratrice raconte sa vie au quotidien dans les années 70. Vie chamboulée par un fait marquant avec cette mère qui quitte, un beau jour, sans donner de raison, le domicile familial. Un père qui semble ne cesser de la rechercher, sans parvenir à ce que les enfants aient des nouvelles directes de cette femme évaporée dans la nature.
Un roman dans lequel on avance, on s’interroge et on découvre au même rythme que la narratrice. En effet, la mère qui abandonne son foyer ce n’est pas banal. De plus, le style très haché et heurté de l’auteur sert à merveille le sentiment de malaise qui parcourt le roman. Malaise qui va en grandissant jusqu’à la révélation…
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