Comme de longs échos – Elena Piacentini

    Voici ma deuxième lecture pour le prix des Lectrices Elle, 2e polar du jury de novembre : Comme de longs échos d’Elena Piacentini.

    L’intrigue était prometteuse et glauque comme je les aime : le cadavre d’une épouse, un bébé disparu avec la présence d’une tâche de sang. Et bien évidemment, un mari détestable et que tout désigne comme étant le coupable. Rajoutez à cela des personnages au potentiel intéressant, un titre flippant, Comme de longs échos…  Et vous pensez que vous allez passer un excellent moment.

    Sauf que ce n’est pas du tout le cas. Sans doute parce que le livre est beaucoup trop court. Et pour les livres de ce registre-là, c’est tout de même un réel problème. Il y a un gros déséquilibre entre le nombre important de personnages et de rebondissements d’un côté et le nombre de pages de l’autre. Tout va trop vite et on peine à comprendre où l’auteur nous emmène. Une fois qu’on le sait, le livre est fini, les ficelles tirées trop vites, les motivations à peine comprises. Et on a à peine fait connaissance avec les personnages. Tout donne un goût de bâclé et de tiré par les cheveux.

    En bref, j’ai eu l’impression de lire le résumé de ce qui aurait pu faire un excellent roman. A condition d’ailleurs que le style ait été un peu plus soigné…

    Une grosse déception pour un roman vite lu et vite oublié (lu il y a 15 jours seulement, j’ai dû retourner lire le résumé car j’avais oublié de quoi ça parlait à la simple vue de la couverture).