Et hop, je continue mon incursion dans la Collection « Rester Vivant » avec Virée nomade d’Alain Bellet. Un titre sur la possibilité de se reconstruire après un parcours chaotique.
Maxou en a fait, des conneries… la délinquance, il connaît. Sa dernière chance : un raid dans le Ténéré, avec d’autres jeunes délinquants. Il fait chaud, le milieu est hostile au possible. Mais c’est ça ou la taule, alors… C’est ainsi qu’au milieu des Touaregs, Maxou peut faire le point. Il se remémore son parcours, ses mauvais choix et se projette peu à peu dans un avenir meilleur.
Ce qui frappe en premier dans Virée Nomade, c’est le très beau style d’Alain Bellet qui offre une langue très poétique, toute nourrie d’images, de métaphores et d’allusions. Je me suis régalée à goûter ses mots. Je trouve très bonne l’idée de mener ces jeunes hors de leur cadre habituel, pour tenter de les faire réagir en dehors de leurs repères. Il existe d’ailleurs vraiment des initiatives de ce genre et cela devrait se développer davantage.
Néanmoins, je me demande si des ados seraient réceptifs au message du livre car je crains que beaucoup des images construites par l’auteur restent en dehors de leur compréhension. C’est un texte très réflexif et on peut craindre que les ados, en quête de récits pleins d’action, ne lâchent. Mais je vais tenter de le faire lire à mon fils de 13 ans, pour voir.
J’attends l’avis de ton fiston, alors.
Pour l’instant, il découvre Jo Witek 🙂