Quand on n’a que l’humour – Amélie Antoine

     Vous avez sûrement vu passer le premier best-seller d’Amélie Antoine : Fidèle au poste. 250 000 lecteurs, imaginez ! Quand on n’a que l’humour mérite d’en trouver au moins le double.

    Edouard Bresson est sans doute l’humoriste préféré des Français. Et ce soir-là, sur lequel démarre le roman, il va se produire au Stade de France devant des milliers de spectateurs. Son spectacle va être retransmis en direct sur une grande chaîne et enregistré pour faire un DVD. Il est à l’apogée de son parcours ! Néanmoins, dans le public, il y a une place vide… Son fils Arthur n’est pas venu. Son frère Jonathan, lui, est là comme toujours. Dans son fauteuil roulant. Quand on n’a que l’humour va vous raconter le parcours d’Edouard. Mais également la frustration d’un fils qui s’est senti privé de son père.

    Je ne veux pas vous en dire plus sur l’intrigue ni même sur la construction de ce roman, tant je ne veux pas vous gâcher le plaisir.

    Parce que c’est un coup de coeur. Je l’ai dévoré en deux jours, ayant même lu debout pendant que je faisais cuire des crêpes pour mon fiston… Ce texte m’a littéralement happée tant les personnages m’ont touchée et convaincue. Je pense que c’est la plus grande force de cette histoire. Alors, ajoutez à cela une construction impeccable du récit, un système de phrases qui reviennent, des lettres cachées dans des titres et qui forment un message… et vous ne pourrez pas faire autrement que de vous le procurer.

    Ce n’est clairement pas un roman gai, le coeur se serre tout au long du roman. Néanmoins, la lueur d’espoir est présente et incite à se dire que le bout du tunnel est toujours bien présent. Je me sens déjà orpheline de ces personnages. Amélie Antoine les a si bien créés qu’on s’attendrait presque à pouvoir les rencontrer. Voilà une histoire que l’on verrait parfaitement adaptée au grand écran.

Fanny, Mylène, Loley et la Fée Lit sont du même avis que moi.