Je n’en suis pas à mon coup d’essai avec Coben et je n’apprécie que très moyennement sa prose que je trouve facile. Alors lire ce qui a été son premier roman… Eh oui, je suis faible et curieuse donc je me suis laissée tenter.
Dans un avant-propos l’auteur prend la peine de préciser qu’il n’a pas souhaité retoucher son roman et que celui-ci contient en germe nombre des éléments dont il s’est servi pour ses romans suivants. Et en effet, le personnage de David n’est pas sans rappeler Myron Bolitar, le basketteur, personnage principal de plusieurs de ses livres.
Alors qu’en est-il ? On a un couple heureux, célèbre et dans l’air du temps en voyage de noces. Voyage qui tourne au cauchemar car David disparaît et on le retrouve mort noyé. Sa femme Laura ne peut accepter un tel coup du sort. D’autant que de nombreux faits suspects ont lieu en même temps : arrivée d’un prodige de basket inconnu ayant le même jeu que David, transfert d’argent suspect. Et à tout cela se rajoute la présence du frère aîné de David qui semble vouloir profiter de la situation.
Certes, il y a quelques passages un peu tirés par les cheveux, pas très cohérents. Mais dans l’ensemble, ce roman est un excellent page-turner, le rythme est enlevé, les rebondissements bien placés et je me suis faite balader jusqu’au bout tout en étant persuadée que j’avais trouvé le coupable… alors que non…
J’ai trouvé sa prose un peu plus dense que ce que j’ai lu par la suite. Je me plains souvent chez Coben de romans faits quasiment de dialogues. Dans celui-ci, j’ai eu l’impression qu’il avait eu le souci de donner un peu d’épaisseur à ces personnages.
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