ceux_qu_on_aime    Voilà des mois qu’il nous attendait dans nos PAL respectives alors cette semaine Pimprenelle et moi le mettons à l’honneur pour notre LECTURE DU DIMANCHE.

    Tout part d’un constat atroce, finalement, à force de trop communiquer on ne communique plus vraiment. A l’heure où les SMS, les mails et Facebook nous permettent d’échanger des nouvelles à une vitesse infernale et à une cadence régulière, on finit par s’apercevoir que l’on perd en contact réel, du moins vocal.
    Et c’est ainsi que personne ne s’est inquiété du sort des jeunes femmes retrouvées mortes après plus d’une semaine de souffrances. Car l’assassin avait tout prévu et envoyait mails et SMS du portable de ses victimes.
    Cependant, les choses tournent un peu trop autour de Dave Lewis ce qui n’est pas vraiment du goût de l’inspecteur Currie. Mais rien n’est jamais aussi évident que l’on veut bien le croire et de nombreux personnages de cette histoire vont apprendre à leurs dépends que les apparences sont trompeuses.

    Voilà un roman atroce, flippant que j’ai dévoré à la vitesse de l’éclair. Le suspense est à mon goût très bien mené puisqu’à la fin, on s’aperçoit qu’on avait tout en main pour découvrir l’identité de l’assassin. Pas de secret enfoui qui apparaît à la dernière minute, pas de jumeau sorti d’un chapeau par un auteur embarrassé. Non. L’auteur maîtrise son histoire à la perfection et respecte à la lettre les commandements d’un bon polar : tout est donné au lecteur presque dès le départ et le lecteur n’a plus qu’à retisser le texte pour trouver le coupable. Sauf que je ne suis pas très douée pour ça et que je me laisse mener comme une bleue jusqu’à la fin. Et j’aime ça.
    Un bon roman qui met en lumière la noirceur de l’âme humaine et fait frémir car malgré la fiction, nul n’est dupe des sévices que subissent certains enfants, de la part de leurs parents notamment.

    Je ne sais pas pourquoi, mais mon petit doigt me dit que Pimprenelle a dû aimer elle aussi.

Calepin