Partager la publication "Quand je serai grand, je serai Nana Mouskouri"
Quand je serai grand, je serai Nana Mouskouri est un roman qui parle à chacun d’entre nous. Quelle plume sensible que celle de David Lelait-Helo.
J’ai découvert David Lelait-Helo avec Poussière d’homme, il y a quelques années. Un roman magnifique, qui m’avait fait pleurer toutes les larmes de mon corps. Mais des larmes cathartiques, celles qui font du bien après nous avoir ravagés. En effet, il racontait, avec une finesse admirable, le décès de l’homme qu’il avait aimé plus que tout. Derrière cette histoire d’amour de deux hommes, derrière cette histoire unique de la perte et du deuil, était contenue une réalité universelle sur l’amour et sur le deuil. Quand j’ai reçu, il y a quelques semaines, ce titre proposé par l’éditeur, j’ai souri de retrouver l’auteur. Et j’ai souri de ce titre culotté : Quand je serai grand, je serai Nana Mouskouri.
Ce roman, c’est l’histoire de l’auteur, surnommé Milou. Enfant, il aime jouer à être d’autres que lui : une princesse, casimir ou une reine d’Egypte, peu importe. Mais à treize ans, il va entendre la voix de Nana Mouskouri et cet événement va changer sa vie à jamais. Voilà ce qu’il veut être dans la vie : Nana Mouskouri.
Evidemment, quand on est un homme, on ne nous prend pas au sérieux dans un tel projet. Et le monde est cruel avec lui, dès l’enfance. Mais Milou va tout faire, tout collectionner. Il va même la rencontrer et devenir son ami. Vous verrez à quel point, il tentera tout. Mais ne doit pas tout tenter pour ce qui nous fait vibrer ?
Et puis il y a le rapport fusionnel avec sa grand-mère, l’amour entre eux… c’est tellement beau. Je ne vous dis rien : lisez !
Ce roman est encore une pépite d’écriture.
Il y a une telle beauté dans les mots, dans les formules choisies. La sensibilité affleure à chaque page. David Lelait-Helo raconte son histoire. Et pourtant derrière quelque chose d’aussi personnel, il parvient encore une fois à donner une réelle place à son lecteur quel qu’il soit. Derrière le parcours d’un homme qui va réaliser, grâce à une passion, qu’il a surtout le droit de devenir lui-même, le lecteur avance également dans ses réflexions personnelles. Chacun de nous a le droit de devenir celui dont il rêve, peu importe les obstacles ou le regard d’autrui. Un livre qui milite, n’ayons pas peur des mots, pour le droit à être différent, à être unique. Car nous le sommes tous.
Quand je serai grand, je serai Nana Mouskouri est encore un grand roman, que je conseille sans réserve. Je vais d’ailleurs m’attaquer au reste de la bibliographie de l’auteur, que j’ai eu la chance de rencontrer à la Fête du Livre du Var en fin d’année dernière.
Ca donne envie ! Le titre ne m’aurait pas attirée, je pense. Du moins, il ne m’a parlé tout de suite. Lire de quoi le roman parle et ton billet dessus me tente beaucoup, par contre ! C’est un sujet qui m’intéresse aussi énormément… Merci du coup. 🙂
Oui, je pense vraiment que cela t’intéressera !
Bonjour! Je ne connaissais pas cet auteur mais tu donnes envie de le découvrir, merci pour cet article! 😉
Merci à toi pour ton passage 😉
Ca donne vraiment envie de le lire! J’ai de suite tapé son nom dans le moteur de recherche de ma médiathèque.
Et tu y as trouvé des choses ?
J’ai été surprise car il a écrit beaucoup de romans qui s’inspirent de femmes célèbres.
Oui j’en ai acheté un dans lequel il imagine la dernière conversation de Dalida. Hâte de le lire.
Je me laisserai peut être tenter par celui sur Barbara car c’est une femme qui me fascine.
Et je te conseille vraiment Poussière d’homme, c’est une merveille 😉
Auteur inconnu, titre qui me fait fuir et billet qui donne furieusement envie de se ruer sur ce bouquin, c’est tout ce que j’aime^^
Génial et je pense franchement que tu aimeras 🙂
Comme d’autres le titre ne m’aurait pas attirée d’emblée et pourtant tu donnes très envie de le lire ! (dans une autre vie, quand j’aurai du temps…)
Le temps, il faut se le donner. Si, si, je t’assure 🙂
Ah oui mais là… soit je ne fais rien quand j’en ai, soit j’ai trop d’envies : cuisine, sport, bijoux, tricot, écriture, lecture, et puis le boulot et le ménage qui ne se font pas tout seuls les bougres, et mes enfants à contempler grandir avant qu’ils ne s’envolent loin de moi, dans si peu de temps
Oui et ces maudites journées qui passent trop vite 🙂
Un titre qui m’avait intrigué. J’attendais d’avoir des avis de lecteurs. Voilà qui est fait et me décide à le lire.
J’en suis ravie !!
Un titre qui interpelle et dont on se souviens mais qui pour ma part, ne m’attire pas forcément. Mais, avec un tel article, je retiens 🙂
C’est fou, je le trouve excellent ce titre, moi 😉
Les deux titres m’attendent mais je crois que je vais quand même commencer par Poussière d’homme…
Mais oui !! Framboise t’attend en plus !!
J’ai découvert cet auteur récemment avec « D’entre les pierres », que j’ai beaucoup aimé, et j’avais noté « Poussière d’homme » que je surligne donc !
Oh oui, tu peux 😉
Je note ! Le titre me plait bien, il semble d’ailleurs maîtriser l’art du titre !
Oui, je le trouve très fort et l’art du titre n’est pas donné à tout le monde 😉