à toi pour l'éternité

  Si comme moi, vous avez aimé Quand souffle le vent du nord et la Septième Vague, j’imagine que vous devez être pressé de lire le dernier Glattauer. 

    Ce fut une lecture très différente de celle que j’ai eue pour ses romans précédents. J’étais curieuse de voir ce qu’il allait faire après deux romans épistolaires qui avaient enflammé des milliers de coeur. Je me rappelle l’engouement de la blogosphère pour Léo !!! Ah comme mon coeur avait battu à la lecture des missives qu’il écrivait à cette capricieuse d’Emma.

    Alors cette fois-ci, que nous raconte-t-il l’auteur ? Certes, c’est encore une histoire d’amour… quoique… et puis l’amour c’est vieux comme le monde et ça se décline à toutes les sauces. Alors on n’est pas prêt de s’en passer !

    La vie sourit à Judith : une boutique qui fonctionne bien, des amis, une famille aimante. Il ne lui reste plus qu’à trouver l’amour et son bonheur sera complet. Ainsi lorsque le prince charmant se présente sous les traits de Hannes, Judith se dit que tout est vraiment parfait. Hannes l’est peut-être un peu trop, d’ailleurs ! Il faut dire qu’il en fait des caisses et que tout le monde l’adore. Attachant, Hannes ? Je pense que c’est un euphémisme de le dire. Et le rêve va virer au cauchemar.

    Si j’ai eu du mal à rentrer dans le roman à cause d’un tic de style si je puis dire (des enchaînements interminables de dialogue en stichomythie, à la limite du monosyllabique), je me suis au final régalée de ce cercle vicieux dans lequel se trouve enfermée Judith. Le personnage de Hannes est tordu à souhait et il vous file des bouffées d’angoisse et des sueurs d’effroi. J’ai toujours dit que c’était louche les gentils garçons… « Les histoires d’amour finissent mal, en général… »

    J’ai donc pris beaucoup de plaisir à ce nouveau roman de Glattauer, dévoré quasi d’un trait (ok, il m’aura fallu du temps pour vous en proposer le billet…) et qui porte son titre comme un gant.

 

Citation qui m’a provoqué un bel éclat de rire : 

« Elle faisait cela si bien qu’il sentit, dans les régions de son corps où réside le vrai pouvoir de décision des hommes, qu’il serait dommage de partir tout de suite. »