Thomas Fiera est un drôle de numéro : détective privé à la langue bien pendue. Dans cette histoire, il est contacté par le directeur du département de linguistique de la fac pour démanteler un réseau de fausses inscriptions. Flanque d’une assistante, un peu recrutée en route, Héloïse, il va se faire passer pour un enseignant et tenter d’infiltrer la fac. Mais tout cela va l’amener plus loin que prévu et lui faire démanteler un réseau bien plus sensible.
Antithèse est un polar court mais efficace : on y réfléchit mais on y fait aussi sauter des cervelles. Le rythme va bon train sans pour autant tomber dans l’excès. Le personnage de Fiera est tout bonnement génial. Il est de ces enquêteurs qu’on a envie de retrouver de bouquin en bouquin : il est bourré d’autodérision, se trimballe son lot de casseroles et a une gueule dont il n’est pas le maître. Les personnages secondaires sont tous à tomber. Avec une mention spéciale pour son assistante mais aussi pour le directeur de la fac qui a un tic de langage savoureux et à qui on collerait bien deux-trois baffes nous aussi. Le bouquin est drôle, la plume est alerte, brillante avec une bonne dose de gouaille. En un mot, c’est une histoire savoureuse à tout point de vue.
Jusqu’à la fin du mois de décembre, procurez-vous cette histoire à 1.49 euros en numérique. Vous préférez le papier ? C’est possible aussi.
Dans la hotte du père noel, une liseuse pour moi, sisi, enfin ! Vais pouvoir découvrir toutes tes tentations livresques 😉
bisous copine <3
Ah ça, c’est une bonne nouvelle !
Je me le procure de suite, ça a l’air vraiment fun !
Oh oui, ça l’est !
Si cela est possible en papier, avec plaisir 🙂
C’est ce qui est chouette aux Editions du 38 : les deux sont possibles
je ne connais pas du tout… un polar court, c’est bizarre!
Pourquoi ce serait bizarre ?
Sur tes conseils, je l’ai acheté, lu et dévoré !!! Merci, c’est une belle découverte !
Je suis ravie 🙂