Mais que diable allait-elle faire dans cette galère ? Encore aujourd’hui, je ne m’en souviens plus. Devantla_tragique_histoire_du_docteur_faust l’enthousiasme délirant de deux blogueuses over connues sur la toile (l’appât du lien sans doute…), une couverture qui me plaisait (va-t-il ou non rouler une pelle au squelette), la volonté d’enquiquiner une troisième blogueuse en lui faisant rajouter des liens pour son challenge (parce que bon, ça semble pas très à jour hein), je me suis retrouvée embarquée dans une lecture élisabéthaine. Mais la Culture avec un grand K comme vous le dirait Fashion, notre prêtresse à tous, n’attend pas. 

    Bon, le mythe de Faust, me direz-vous ? J’y viens, j’y viens ! Mais bon, lire de la grande littérature c’est difficile. Et puis, je suis blonde et pas encore agrégée de lettres (j’ai le droit de croire que ça arrivera un jour, non ?). Donc malgré tout ce manque de légitimité, je vais essayer d’appliquer ma glose à ce chef d’oeuvre de la littérature.

    Allez je me lance ! Bon, ben, je me suis ennuyée à périr. J’ai pourtant bien essayé dans les couloirs du métro mais il m’a poursuivie, ordonnant que je le lise jusqu’à la dernière page.

    Bon, Faust vend son âme au diable et Méphistophélès est son serviteur. Il va pouvoir obtenir tout ce qu’il désire mais son âme est damnée. Faust s’engage sans hésiter puis de temps en temps, envoie une petite prière à Dieu, hein, on en sait jamais. Mais Lucifer n’aime pas ça et le menace. Je sais que vous over-aimez mon résumé : fidèle et hautement littéraire.

    Bon en plus, je ne lis pas en anglais. Je vous ai bien dit que j’étais une piètre blogueuse… donc impossible de goûter à la magie de la langue. La traduction offre une langue parfaite, rien à dire. Mais je ne sais pas, la mayonnaise n’a pas pris (expression très prisée en ce moment, pardonnez-moi) et je suis restée, seule, échouée, sur les rivages de la mer de la Kulture… (aucune métaphore ayant trait à un quelconque cétécé ne sera tolérée, oh !).

    Trève de plaisanterie, ceci dit, cette pièce est représentative de son temps. Tout d’abord, elle est le reflet des terreurs religieuses de l’époque. En effet, Faust faire le choix de ce qui représente la menace suprême, l’Enfer. D’ailleurs qu’est-il vraiment et où se trouve-t-il ? (Il faudra Sartre pour avoir enfin la vraie réponse…) Mais cette pièce marque aussi, selon moi, une recherche au niveau du genre. On est en plein baroque dans la mesure où la pièce mêle le tragique de la situation du personnage et des passages totalement farcesques. (Pfiou, j’ai presque écrit plusieurs lignes pas trop débiles, j’arrête)

    Néanmoins, je persiste, je me suis ennuyée à mourir même si cette lecture a été aisée et rapide. Pas un petit « Passion intense » sur le thème à me conseiller ? Ben oui, je m’attendais à me vautrer avec Faust dans les sept péchés capitaux… déçue, je suis.

    Ceci dit, je vous renvoie aux billets d’Isil et Cryssilda qui vous donneront, je n’en doute pas, une vision plus intelligente que la mienne. Je m’excuse d’avance auprès des lecteurs sérieux qui auraient par mégarde atterri sur cette page, ahum… heureusement, d’ailleurs que l’auteur est mort, sinon je ne sais de quelle malédiction il m’aurait frappée.

 

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