J’avais adoré les cinq premiers tomes et quand le sixième a enfin été disponible dans ma médiathèque, j’ai trépigné, l’ai empruntée et plu dans la foulée.
J’attendais beaucoup de la suite de l’idylle naissante entre Didier, le jeune magistrat, et Aya. Première déception : ouais, ben bof quoi. Tout va trouver ici son dénouement puisque c’est le dernier tome de la série : Mamadou va choisir entre Adjoua et sa riche maîtresse, Grégoire se fait enfin démasquer, Innocent continue sa vie à Paris avec le garçon qu’il aime, Moussa fait de la prison, Albert fait son coming-out un peu malgré lui. Mais je ne sais pas, je n’ai pas aimé cette fin autant que j’avais pu aimer les tomes précédents. Lassitude peut-être. Mais la candeur d’Innocent a fini par m’agacer et les petites marques de langage par me lasser. Je garde un bon souvenir de la série en général mais ce dernier tome n’a pas satisfait mes attentes.
J’ai maintenant bein envie de découvrir Akissi, l’autre BD de Marguerite Abouet.
Billet rikiki aujourd’hui, c’est dur, c’est lundi.
8 réflexions au sujet de “Aya de Yopougon (6) d’Abouet et Oubrerie”