Voilà, c’est parti pour ce premier mardi où une partie de la blogosphère joue avec moi à parler de ses « lectures inavouables ». Mais qu’est-ce qu’une lecture inavouable ? C’est toutes celles dont il paraît qu’il ne faudrait pas se vanter. Eh oui, mon envie de ce petit rendez-vous est née d’un « dabat » sur ce qui est littéraire, sur la qualité de certains auteurs… Chers amis, la lecture est un plaisir et quand il y a de la gêne, hein, vous connaissez l’adage. En ce qui me concerne, le mot gêne a été banni de mon vocabulaire avec l’arrivée de la trentaine, je crois. La vie est si courte et nous n’avons que deux mains pour tout faire, dont une pour tenir le livre et on fait quoi de l’autre.
Chers lecteurs attentifs de ce blog, quand on aime on ne compte pas, c’est pourquoi aujourd’hui, devant vos yeux ébahis, je vais pousser la science jusqu’à vous présenter cinq lectures désormais avouables. Oui, cinq car mon amour de vous n’a aucune limite.
Tout d’abord, il m’a fallu vérifier que j’étais une blogueuse légitime et que je pouvais me permettre de proposer de rendez-vous mensuel plein de débauche. Alors, suis-je une experte du sexe ? Chaque réponse en son temps, lecteurs impatients.
Ce petit livre-quizz est un régal, on y rit de bout en bout et on s’instruit. Et oui, tout est bon pour se cultiver et rien ne vaut l’ouverture… d’esprit hein.
Et comme je suis une amie, une vraie, je vais partager quelques questions avec vous.
* « La taille du sexe d’un homme peut être estimée à partir de la taille d’autres organes, nez ou pieds. On peut dire « Grands pieds, grand sexe » et « petits pieds, petit zizi », par exemple. A Oui B Non C Cela n’a jamais été démontré. Comme le proverbe, devenu célèbre dans un groupe de blogueuses anonymes, le dit « Size doesn’t matter » (but yours is very tiny my dear)
Passons maintenant à la question qui m’a le plus mise en difficulté. Dans une partie hautement importante destinée à me faire avouer si j’étais à la recherche d’un toy boy ou d’un prince charmant, voici le douloureux choix que l’on vous impose.
* « Lequel de ces quatre chanteurs français vous fait le plus fantasmer ? A Patrick Fiori B Benjamin Biolay C Bertrand Cantat (euh…) D Joey Starr (euh bis…). «
Comment vous dire… ben, aucun. Alors je me refais mon choix en trichant et en me faisant une sélection d’acteurs américains. Ben quoi, c’est mes fantasmes mon blog, hein.
* A George Clooney (what else) B Shemar Moore (pour ses capacités intelectuelles of course) C Eric Dane D Hugh Jackman C’est mieux hein ?
Dans ce petit livre de quizz on vous permet de tout savoir sur vous, notamment si vous êtes « Star du X ou libertine ». Et si vous êtes vraiment trop nunuche avez eu quelques mauvais résultats, on vous invite à la fin à un oral de rattrapage. Non, pas de travaux pratiques bande de mauvaises langues (voyez comme je file la métaphore), juste quelques questions. Et parce que je suis une fille ouverte -intellectuellement, précisons bien – je vous livre ma question préférée (même si elle fera surtout rire mes copines anonymes)
* « Faire l’amour dans la nature serait le fantasme de 23% des hommes : vrai ou faux ? » Je ne suis pas très forte en chiffre mais je peux vous assurer une chose « Les bois, ça m’excite ». Enfin, cette citation n’est pas de moi, soyons clairs.
Oui, oui, venons-en aux résultats. J’ai donc réussi à totaliser un taux de réussite de 75 % (j’ignorais le nom de certaines pratiques : ben oui y a les manuelles et les intellectuelles, ahum…), ce qui fait de moi une épicurienne libérée de tabous et d’inhibitions. Des détails ? Vous plaisantez, les RG lisent ce blog. Et puis, j’ai peur de voir ma boîte mail débordant de propositions *mode modestie on*
Maintenant que ma légitimité est prouvée ou presque, venons-en à mes autres lectures.
Je m’étais régalée il y a quelques mois de la collection « Osez » et je dois vous avouer que j’ai remis ça avec deux titres récents de cette collection : « Osez l’amour des rondes » et « Osez le quick sex ».
Le premier m’intriguait beaucoup car je me demandais bien ce que la silhouette d’une femme pouvait bien avoir à faire là-dedans. Faire l’amour avec une ronde nécessiterait donc un guide pratique ? Tout d’abord, la première question est « qu’est-ce quêtre ronde ? » et que cache ce mot qui se veut politiquement correct ? Un peu comme on dit « un black » et non pas « un noir ». La ronde serait donc une femme s’habillant entre le 42 et le 60… non seulement je ne vois aucune commune mesure entre ces deux silhouettes mais je me demande vraiment si « débat » il doit y avoir.
Ce qui est indéniablement positif dans ce guide, selon moi, c’est de rappeler à toute femme qu’elle est femme avant tout et que la sensualité n’est pas une histoire de kilos. Un corps, ça s’aime et ça se sublime. Et puis nombreux sont les hommes qui, s’ils aiment parader avec une fille très fine, lui préfèrent une femme pulpeuse sous les draps. Attention toutefois à ne pas tomber dans le cliché inverse qui prétendrait que toute femme ronde est sexy, belle, joyeuse et gourmande. La femme sexy est je pense celle qui se donne les moyens de l’être et en fait une seconde nature.
Le second se lance dans l’étude d’une pratique qui serait aussi vieille que le monde : le quick sex. En effet, l’homme des origines le pratiquait de manière toute naturelle : hop on retournait sa partenaire qu’on attrapait par les cheveux si possible, et en avant. Non pas que cette pratique se soit perdue, rassurez-vous, mais il paraît que les connotations sont quelque peu différentes de nos jours.
Si j’ai aimé retrouver la verve de Jane Hunt, ce petit ouvrage m’a moyennement convaincue. Intéressant au départ, je trouve qu’il tombe un peu vite dans la liste ( des amants potentiels, des endroits et des tenues) et dans le cliché. C’est dommage car Jane Hunt a le secret des images savoureuses et des réflexions croustillantes. A moins que le quick sex ne soit pas fait pour moi…
Un peu de littérature pour poursuivre, eh oui, on ne m’arrête plus y aurait-il un message caché là-dessous ? Le roman La connexionneuse d’Eric Mouzat raconte les folles aventures d’une quadra dont les enfants sont grands et le mari aussi chaud qu’un cube de glace (remarquez, les glaçons offrent des perspectives…). Après avoir franchi le seuil d’un salon d’esthétique, découvert l’épilation du maillot -si si il y a encore des adeptes de la touffe en folie du poil – et les mains expertes de Chloé l’esthéticienne, Brigitte va se lancer dans les rencontres par internet. Et elle va se créer deux profils, un des plus sages et un autre sulfureux. Et voilà notre Brigitte lancée dans de folles aventures sexuelles : un one shot dans un hôtel, une aventure avec un petit copain de son fils (majeur bien sûr), une aventure avec une représentante en lingerie. Notre héroïne ne se refuse rien. Mais elle va devoir apprendre qu’internet c’est aussi le danger et les déconvenues.
Si les passages érotiques ne m’ont que moyennement émoustillée, j’ai trouvé le roman très agréable à lire et mes tripes se sont serrées quand Brigitte s’est retrouvée dans un mauvais pas.
Ce roman pose la question de ce qui déclenche les fantasmes féminins. Monsieur Mouzat, je me permettrais de dire que vous êtes un peu à côté de votre objectif, en tout cas en ce qui me concerne. Les femmes écriraient-elles mieux ce qui nous fait frissonner ?
Je serais curieuse de savoir ce que d’autres femmes en pensent et éventuellement si les ficelles utilisées seraient davantage du goût d’un homme. Histoire de satisfaire la science, ce roman peut bien évidemment voyager mais attention aux lectures à une main.
Ah oui et j’aurais trouvé de bon goût que notre Brigitte se souvienne que « le plastique c’est fantastique, le caoutchouc super doux… »
Pour finir, un autre petit quizz book de la même série que le premier, que j’ai lu mais pas testé car il y a des moments dans la vie où ce n’est pas encore le moment. En effet, c’est un livre à lire à deux car vous devez poser les questions à Monsieur et que cela demande une certaine intimité. néanmoins, je n’ai pas perdu mon temps, j’ai pris des notes (la soif d’apprendre ne me quitte jamais). Ce livre est encore une fois bourré d’humour car certains choix des QCM sont clichés à souhait mais révèlent néanmoins les attitudes de certains bourrins hommes.
Je conseille donc cette lecture à deux en n’oubliant pas que les travaux pratiques sont plus que recommandés.
J’ai donc, comme vous le voyez, parcouru plusieurs publications d’une maison d’éditions que je commence à apprécier grandement : La Musardine.
Je vous donne rendez-vous le mardi 5 juillet pour un nouveau festival de lectures à mon goût…
Et vous ? Vous avouez quoi aujourd’hui ?
Noukette, Canel, Fashion, Lasardine, Neph, Hélène, Syl , Sarah, L’Irrégulière, Solène, Tiphanie, Chiffonnette, Blueverbana, ont joué le jeu (liste qui va s’étoffer dans la journée). Allons lire leurs billets.
48 réflexions au sujet de “Le premier mardi, c’est permis ( 1 )”