Partager la publication "Je marchais malgré moi dans les pas du diable de Dorothée Piatek"
Voici encore une fois un auquel je n’ai pas su résister. Emmyne, je te remercie d’avoir eu la gentillesse de me mettre sur la liste.
Ce roman prend place en Alsace en 1939. François et sa famille font la douloureuse expérience de vivre dans une région que se disputent deux pays. Dans un premier temps, ils vont devoir migrer du côté de Périgueux. Quand, enfin, ils peuvent regagner l’Alsace, celle-ci est passée sous le contrôle allemand et tout va changer dans leurs vies, jusqu’à leurs noms qui vont être germanisés.
La vie n’est pas simple et quand il est question que le frère aîné de François, Jean, s’engage dans l’armée allemande, les choses prennent encore une autre tournure. Hors de question pour cette famille de laisser le fils aîné s’enrôler dans ce qui est fait l’armée ennemie. C’est une vie de clandestinité qui démarre et François va devoir faire des choix pour essayer de sauver cette famille qu’il aime tant. Mais sera-ce suffisant ?
C’est une thématique qui m’a beaucoup intéressée car j’ignorais les détails de ce pan de l’histoire de notre pays. J’ignorais le sort qu’avait connu certaines familles alsaciennes : la propagande, l’embrigadement. La fin du livre propose d’ailleurs une petite mise au point historique intéressante sur ceux qui se sont appelés les « malgré nous » et qui après avoir subi l’enrôlement de force devront subir la méfiance de ceux qui leur prêteront malgré tout l’intention d’avoir voulu sympathiser avec l’armée allemande.
Un livre fort intéressant donc et pourtant qui ne m’a pas ému plus que ça dans la mesure où j’ai peiné à m’attacher au personnage principal. Je ne saurais trop bien expliquer pourquoi mais malgré toute sa bonne volonté à sauver sa famille et son courage, ce n’est pas un personnage qui m’a touchée. Peut-être est-ce dû à sa manière de narrer l’histoire qui ne m’a pas paru adaptée à l’âge de l’adolescent.
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