Moi après mois : My January

weAvoir passé trois semaines avec mon frère. En ressortir apaisée et ressourcée.

    Reprendre mon corps en main, retourner à la salle de sport, repenser mon alimentation, supprimer les sodas. Et perdre 3 kilos. Les premiers d’une longue voie, certes, mais je suis dessus !

    Réviser autant que possible, prendre confiance en mes capacités universitaires. Affronter deux horribles sujets, en suer, gratter et rendre deux dissertes. Imparfaites mais complètes. Et se dire que si ça ne suffit pas cette année, je finirai par la décrocher.

    Vivre comme tous, l’horreur sans nom. Etre horrifiée par ceux que l’on désigne comme étant le mal. Mais s’apercevoir que le mal s’insinue un peu partout, même chez ceux censés être les bien-pensants. Se demander quand on prendra les choses vraiment à la racine et que l’on aidera chacun à avancer sur la voie de la dignité. Se dire qu’on ne peut s’étonner de l’horreur qu’on engendre, qu’on laisse germer chez les gens délaissés.

    Avoir peur pendant les assauts. Puis souffler.

    Avoir envie d’écrire, de plus en plus, pour de vrai. Un truc viscéral qui vous tord les tripes. Et qu’il va falloir sortir.

    Sortir, lire et rire. Retrouver une amie que l’on croyait perdue. Et s’apercevoir qu’on l’aime toujours autant.

    Dire aux gens qu’on aime, qu’on les aime. Que leur présence compte.

    Faire le deuil de certaines choses. Sentir que ça pique au fond. Mais que cela doit être ainsi. Avoir envie d’aller de l’avant au lieu de ressasser et de se flageller des manques du passé.

    L’impression d’éclore, enfin… L’impression d’être enfin sur le chemin qui mène à moi.

moi après moisSelon une idée de ma jolie Moka.

30 réflexions au sujet de “Moi après mois : My January”

  1. J’aime beaucoup ce rendez-vous de Moka, ton billet de janvier finit sur une note d’espoir, et je dois dire qu’on en a besoin en ce moment (de manière individuelle ou collective)

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