Elle les trouvait à la fois inquiétantes et passionnantes, les mains de son papi. Petite, elle aimait quand il saisissait ses toutes petites menottes lisses dans ses grandes paluches toutes fripées. Elle aimait contempler ces rides, ces plis, cette peau qui roulait sous ses doigts quand elle la palpait doucement. Ce mélange de solidité et de fragilité qui caractérisait son grand-père. Toutes ces histoires qu’elle s’inventait, imaginant que chaque ride renfermait une anecdote, un secret même.
Impression d’être protégée, sensation d’être aimée.
On sous-estime la puissance du contact, la magie de l’étreinte.
Elle avait été une enfant heureuse, choyée et serrée fort. Comment était-elle devenue cette femme en manque de bras, en insuffisance de tendresse , en vide d’amour ?
Encore une fois, c’est un texte qui te ressemble et je le trouve vraiment beau et touchant.
Merci miss 😉
Comment… pourquoi… pour qui…
Jusqu’à quand…
Je trouve que c’est un texte beau et fort, un très joli hommage aux ancêtres! Je suis émue en te lisant.
Moi, je ne le trouve pas bon cette semaine encore…
On sous estime la puissance du contact, la magie de l’étreinte …j’adore !!! 🙂
Merci beaucoup 😉
oh… la chute!
je crois qu’avoir reçu cet amour-là est un trésor qui vous garde de certain malheur
Mais pas nécessairement de la solitude de l’adulte
Une seule main vous manque et tout… Jolie façon de dire la violence de l’âge adulte, sa solitude parfois, si loin du cocon de l’enfance! Voila ce que j’y lis, bravo stephie!
Merci Ludo. Oui, violence, le mot est bien trouvé
On a vraiment l’impression d’une grande part de toi dans ce texte (suite à ce que tu nous as fait partagé ces derniers jours). c’est bien écrit et très touchant. Bises
Oui, il faut que je prenne sur moi et que je reparte dans de la fiction pure.
Ce texte résonne particulièrement en moi.
Beaucoup d’émotions en quelques lignes, bravo !
Merci 😉
Oh…. des bises ma belle.
La fiction pure, tu n’es pas obligée, hein… tu écris très bien quand tu parles de toi.
J’aime tes mots, moi.
Je le trouve très touchant, ce texte. Il prend aux tripes.
Merci ma belle ! Mais je veux surtout qu’on aime mon texte pour mon écriture, pas par empathie pour moi 😉
C’est très fort. La main du papy est vraiment bien décrite. « En fermant les yeux, on l’imagine ». Une petite fin douce-amère. Le deuil de l’enfance.
Deuil douloureux…
« Croire que la vie insiste, insister pour la vivre. » Tu sais sans doute d’où viennent ces mots…. Je rajouterais, de manière beaucoup moins poétique, « et savoir au fond de soi que la roue va tourner ».
Merci pour tes mots, vraiment
Hum, je ne m’étendrai pas sur ce texte, je crois que comme moi tu n’as pu passer outre certaines choses … mais l’écriture est aussi importante pour mettre des mots sur des maux … Je t’embrasse.
Moi aussi je t’embrasse fort 😉
et bah moi j’ai de l’empathie pour toi et j’aime tes écrits, jackpot!…et je suis d’accord avec Sarah, tes mots parlent très bien de toi, certes, mais aux autres, à tes lecteurs aussi et c’est très beau. J’aime les « grandes paluches toutes fripées », c’est tellement ça…<3
Merci mon amie <3
Un très beau texte rempli d’émotions 🙂 Bravo 🙂
Merci beaucoup 😉
Ca me touche à un point….
ça résonne hein 😉 Des bisous ma Grazzz !