Si vous suivez ce blog attentivement, vous saurez qu’avec Pimprenelle, il y a des auteurs qu’on aime lire ensemble, Jonquet en fait partie. Alors, hop, un petit coup de LECTURE DU DIMANCHE.
Encore un Jonquet, encore un coup de coeur. Et je dois le reconnaître, ce goût amer car au final il arrivera un moment où j’aurai lu tous ses livres et qu’il n’y en aura plus. Oui, je sais, je dis des choses d’une beauté sans nom, ne me remerciez pas, je serais capable de vous parler de la paix dans le monde, des gens qui n’ont pas accès à la culture, voire de mon déodorant…
Bon, un peu de sérieux, là. Etre blogueuse légitime, ça se mérite…
Alors ce Jonquet, me direz-vous. 350 pages qui s’avalent sans respirer car Jonquet était un maître dans l’art de ne pas vous lâcher. Anabel est une jeune femme abîmée par la vie. Sortie de prison, le seul job qu’elle parvient à trouver c’est celui « d’assistante médicale » dans une boutique de piercing. En somme, elle fait en sorte que les expériences délirantes de son patron ne s’infectent pas. Bien qu’écoeurée par ce milieu, Anabel a besoin de gagner sa vie, alors elle serre les dents et s’éxecute, jour après jour. Et un jour, sa route va croiser celle de Monsieur Jacob, l’insolite propriétaire d’un magasin de pompes funèbres. Et cette rencontre va complètement changer sa vie…
J’ai adoré ce roman que j’ai lu très vite alors qu’en ce moment tout me tombe des mains. Comme toujours chez Jonquet, on s’embarque à fond avec des personnages qui sont complètement marginaux, complètement démolis. Mais cette fois, sans vouloir trop en dire et risquer de vous gâcher le plaisir, certaines choses ne sont vraiment pas logiques. Et on s’en rend compte assez vite : Jonquet nous plonge dans quelque chose qui défie l’entendement. On est toujours dans du roman noir mais qui flirte allègrement avec le fantastique. J’ai aimé découvrir cette nouvelle facette de l’auteur, en tout cas facette qui m’était inconnue.
Je ne vais pas être très originale mais vous me pardonnerez, j’en suis certaine ! lisez-le !
L’avis de ma comparse très vite en ligne, en théorie (il faut dire que je la déconcentre en lui envoyant tout un tas de liens à visionner…)
17 réflexions au sujet de “Ad vitam aeternam de Thierry Jonquet”