Partager la publication "Vendredi ou la vie sauvage de Michel Tournier"
Encore un roman dont je connaissais l’histoire, que j’étais persuadée d’avoir déjà lu. Or, encore une fois il n’en était rien. De la même manière, je traînais dans un coin de ma tête, l’idée que ce livre était d’un ennui mortel et il n’en a rien été. Certes, je l’ai lu quasiment d’un trait car je m’étais enfermée en dehors de chez moi et qu’au final je n’avais rien d’autre à faire, mais tout de même, le moment fut plaisant. Et c’est une lecture vraiment facile.
Est-il vraiment besoin de résumer l’histoire de Robinson ? Ah si, un minimum au cas où un extra-terrestre me ferait l’honneur de la visite… ou un élève paresseux en quête de résumé… désolée mon petit lapin mais mon petit pitch ne te permettra pas de compléter ta fiche de lecture. Mais pourquoi est-elle aussi méchante ? Parce que !!!
Bon trêve de plaisanterie débile (même si je ne suis pas capable de mieux, au final) et parlons un peu de ce roman qui est déjà une réécriture d’un livre qui lui préexiste, le Robinson de Defoe. Ce qui est intéressant c’est de voir toute la production qui s’est faite autour d’un fait réel à la base, l’histoire d’Alexandre Selkirk, réellement naufragé, seul sur une île. Personnellement, j’admire car je ne pense pas que j’aurais pu survivre en milieu hostile sans brosse à dents ni épilateur plus d’une semaine. On m’aurait retrouvée dessechée et la bouche ouverte sur un « o » de terreur.
Histoire de faire deux lignes sérieuses tout de même, je trouve que ce roman est un très bon exemple à donner à lire en ce qui concerne la tolérance. En effet, les relations qui se développent entre Robinson et Vendredi sont le résumé idéal de ce qu’ont été les comportements des conquérants. Ceci dit, il suffit souvent d’ouvrir un peu l’oeil pour s’apercevoir que rien ne change vraiment et qu’on a toujours tendance à juger l’autre à l’aune de ce que l’on juge normal, ou pas.
Ah oui, vous souhaitiez lire un billet sur ce livre, j’oubliais. Mais il faut dire que je n’en ai pas très envie en ce moment et que ça ressent drôlement sur ce blog, je sais. Il paraît que lire et bloguer, c’est un plaisir, pas un job. Je crois que j’étais sur le point de l’oublier, alors je vais juste souffler et me remettre à lire avant tout ce que j’ai envie de lire, au rythme que je veux et sans rythme même. Donc, comme la prof de français que je suis, se sent incapable de parler sérieusement de ce livre aujourd’hui, vous allez donc devoir le lire vous-mêmes.
Moi je retourne à mes lectures inavouables de Noël et vous donne rendez-vous demain et après-demain pour des lectures plus « festives ».
Je me souviens de ce livre comme d’un bon moment de lecture, j’avais lu Vendredi ou les Limbes du Pacifique, et celui-ci après, la version jeunesse.
« sans brosse à dents ni épilateur » ptdrrrrrrrrr moi non plus!!! ^^
(je n’arrive pas à m’inscrire à ta Newsletter). Dommage…
Merci pour ce commentaire. En effet, je ne fais pas de newsletter 😉