UN nouvel auteur, une nouvelle maison d’éditions et je vous garantis qu’il y a par là-bas de belles choses en perspective. Si vous avez échappé à la création de cette nouvelle maison, il est encore temps de vous rattraper. De mon côté, j’ouvre le bal avec eux en vous parlant du premier tome de la trilogie d’un auteur que j’ai eu le plaisir de rencontrer deux fois.
Tout commence quand cette garce de Jade plaque Ange sans aucun scrupules. Enfin, on note qu’elle a tout de même le toupet de s’offrir une mémorable partie de jambes en l’air avec lui (je vous conseille la lecture de cette scène, ahum…) avant de le plaquer comme une vieille chaussette… Ange est désespéré, tout s’est écroulé autour de lui. Il peine à se remettre du décès de sa mère, se fait plaquer, son père décide de disparaître tout persuadé qu’il est l’origine des problèmes de son fils. Certes, il y a les amis, mais ça ne suffit pas à tout encaisser. Il suffit à Ange d’un moment de distraction à Ange pour percuter un camion et se retrouver gravement blessé, dans le coma, à l’hôpital. Les médecins laissent peu d’espoir à Yann, son meilleur ami. Survivre à ça ? Peut-être… mais dans quel état ?
Alors si le lecteur, lui, voit bien qu’il se trame des choses étranges autour d’Ange, Yann par contre n’en revient pas quand son ami revient à la vie, tel une vraie force de la nature et qu’il quitte l’hôpital en moins de temps qu’il ne faut pour le dire. Surtout que notre héros doit avoir pris un sérieux choc au crâne puisqu’il prétend être devenu un vampire.
Oui, vous avez lu « vampire ». Vous n’aimez pas ce genre de romans ? Ca tombe bien, ce n’est pas ce genre de romans. Le premier tome de la trilogie L’Evangile des damnés est un roman bien troussé dans lequel on sent page après page que l’auteur nous emmène efficacement là où il avait planifié de nous emmener. Page après page, le roman prend de l’ampleur, les personnages gagnent en charisme et le style se fait plus sûr. J’ai été séduite par la documentation sérieuse et sur l’ancrage biblique du roman. Il y a d’ailleurs un passage consacré à une relecture de la crucifixion du Christ et au Graal que j’ai trouvée vraiment très bien menée. Je pense d’ailleurs que c’est à partir de ce moment que j’ai eu l’impression de passer du bon roman divertissant à quelque chose de plus réfléchi, de plus abouti. A partir de ce point nommé, se déploient de nouveaux horizons et l’univers de l’auteur est définitivement mis en place. Et je dois dire que la fin m’a vraiment convaincue, d’autant qu’elle est un bouclage parfait de la scène d’entrée dans le roman.
En bref, vous devez lire ce livre parce que :
- je l’ai dit
- les vampires sont de vrais méchants
- l’univers mis en place est vraiment intéressant et que vous devez découvrir ce qu’est un Damphyr
- l’écriture est soignée
- il y a une scène digne des mardi, c’est permis (ben quoi, ça compte)
- la couverture réalisée par l’illustratrice Fleurine est vraiment très belle
- je l’ai dit
Alors foncez sur le site des Editions Rebelle ou si vous êtes parisien à la librairie l’Antre-Monde (où j’ai eu la chance de me faire dédicacer ce premier tome) et lancez-vous dans la trilogie d’Alick ! A très bientôt pour le deuxième titre mais aussi pour vous parler d’un autre auteur publié chez Rebelle, la pétillante Sophie Jomain.
8 réflexions au sujet de “Le cinquième maître du sang d’Alick”