Privée d’internet, je rattrape mon retard…
© Kot
Partie à ce qu’on dit… Echappée, envolée, volatilisée. Ayant piqué un magot, la Monique. Cela me rappellerait presque l’intrépide Monique de notre jeunesse, celle qui osait tout, qui pensait tout possible. Celle qui faisait tout tournoyer autour d’elle, celle dont je tombai éperdument amoureux un soir d’été. Ah Monique, ma Monique ! Quelques regards, des mains qui s’effleurent, mon corps maladroit qui feint aimer danser. Et quelques mois après, une union, seule évidence.
Et pourtant, je l’ai quittée… Abandonnée pour suivre les paillettes d’une autre. Des excuses ? Oh, je n’en cherche pas. Je me suis comporté comme un ingrat et pourtant, je ne regrette pas mes choix. Peut-être la manière faire… mais pas le choix.
Nous fûmes nous aussi, les victimes de la routine : les enfants, les tracas quotidiens. Jour après jour, nous avons cessé de nous regarder, de nous épauler… de nous supporter. Nous étions deux meubles supplémentaires d’un mobilier déjà bien terne. Et c’est à ce moment-là qu’elle est apparue… souriante, radieuse, voluptueuse. Rendant la couleur à la grisaille de ma vie. Alors j’ai tout quitté.
Eh ben, chapeau, tu as réussi encore une fois à rattacher les photos à ton roman ! 😉
Parce que je fais des digressions. Il faut que parvienne à faire avancer l’intrigue maintenant.
Je ne pensais pas que tu arriverais si facilement à me faire croire à ton histoire et si ça marche…quel talent Stephie !
Merci beaucoup car j’ai eu du mal à rattacher ces photos à mon histoire.
oh le pique-nique…j’aime beaucoup ce texte
Merci ma douce !
Un peu de nostalgie dans le cours de cette histoire, la photo et le texte du pique-nique sont parfaits.
Ces photos sont toujours une invitation aux mots 🙂