© Marion Pluss
La vie est comme une partie d’échecs, chacun se déplace comme il peut, tentant de mettre le roi en échec. Et pour y arriver, des têtes doivent tomber.
L’homme qui suit Monique est déterminé à reprendre cet argent qu’il a certes mal acquis mais acquis tout de même. Et il n’a pas l’intention de laisser cette femme s’emparer de ce qu’il qualifie malgré tout de « fruit de son labeur’.
Enfant, il n’a connu que la misère, les coups et les cris. Il a grandi près de cette femme qu’il a dû appeler « maman » mais qui avait à peine accompli l’exploit de le mettre au monde. « Mettre au monde »… quelle expression quand on y pense. Cette femme, on peut se demander ce qu’elle avait réellement voulu leur offrir, à eux autres qu’elle avait mis au monde, un peu à la chaîne, un peu sans y penser et sans réellement savoir quoi en faire. D’ailleurs, s’ils avaient été des bébés chats… enfin, sans doute aurait-il mieux valu.
Alors, forgé par une enfance et une adolescence tapissées de frustrations et d’humiliations, sorti du système scolaire par la porte de derrière, il avait pris le parti de risquer gros mais de gagner gros. A lui l’argent facile, l’aisance et les nanas. D’ailleurs, en causant de nana, il aurait mieux fait d’en prendre une plus courageuse, qui aurait fait son ménage elle-même et n’aurait pas engagé cette femme… Et pourtant, elle avait inoffensive la vieille. Un peu le genre « air con et vue basse ». Ah la garce, elle l’avait bien entubé. Mais il n’avait pas dit son dernier mot. La seule chose que sa mère lui avait transmis, c’était la patience. Entre deux cuites, elle le forçait à s’adonner à cette passion qu’elle avait chopée Dieu savait où : les échecs. Alors se mouvoir avec lenteur, après avoir tout prévu sur plusieurs coups, il sait faire.
Bientôt, il en était convaincu, la petite vieille serait… ECHEC ET MAT !
Bien contente de retrouver Monique, mais surtout touchée par ce personnage masculin si bien décrit.
J’ai essayé de lui donner vie entre deux coups de rouleaux sur mes murs 😉
Jolie (le terme est mal choisi) description pour un type qui aurait semblé pourri jusqu’à la moelle. . . Les rouleaux t’inspire!
Je pense qu’on n’est jamais tout simplement pourri. C’est la vie qui fait le sale boulot 😉
Avec ent à inspirent!
Forcément 😉
Ah oui, voici un personnage qui prend de l’épaisseur dans ce roman à feuilletons ! Vraiment aimé sa description.
Merci 🙂
J’aime ce feuilleton. 🙂
Merci 😉
Un vrai plaisir de retrouver cette série! Tu es très douée pour nous faire varier dans nos sentiments vis à vis de tes personnages qui s’étoffent au fur et à mesure.
Bon courage pour le déménagement
Ah ça, du courage, il m’en faut 😉
Superbe cette suite, qui nous apprend un peu plus de ton personnage. Et Monique, pendant ce temps-là, réfléchit-elle à un autre pigeon. J’adore ces personnages de mamie roublarde!
Eh oui, que fait Monique ?
j’ai un problème, je commence à aimer tous les personnages malgré leurs terribles actions ! très belle écriture miss (et retourne à tes rouleaux!!)
Oh oui, les rouleaux… j’y suis retournée et j’y retourne encore 😉
Ah non hein, pas question que j’éprouve de la pitié pour Monsieur sous prétexte qu’il a eu une enfance pourrie ^^ ! De toute façon, c’est Monique qui va le mettre échec et mat, haha 😀
T’es une vilaine fille, toi 😉
Le retour de Monique ! Très belle description de cet homme qui la poursuit, et que comme les autres j’aurais imaginé irrécupérable et surtout sans circonstances atténuantes.
Rien n’est jamais aussi simple qu’il n’y paraît 😉
la voilà la suite que j’attendais le suspens reprend la partie d’échec ne fait que commencer, malin le mec mais Monique …il ne faut pas s’y fier hein ?
bonne soirée et @ +
http://lacachetteajosette.blogspot.fr/2014/04/une-photo-quelques-mots-120.html#comment-form
En effet, ne pas se fier à Monique 😉
Bien mal acquis ne profite jamais partant de là…Ou alors bien mal à qui ne profite jamais ! On va savoir. 🙂
Vivement la nouvelle photo 😉
Je ne l’avais pas lu ! J’aime beaucoup !
Merci 😉