Avec un peu de retard, je partage avec vous ma lecture du challenge de ma copine Calypso. Je dois avouer devant le monde entier, si si le monde entier me lit, que je suis une truffe car voilà une bonne semaine que j’ai lu ce livre mais j’avais oublié qu’il contenait le mot âme et que j’en ai commencé un autre pour le dit challenge… Et quand je m’en suis aperçue, j’étais en pleine crise de flemme débordée, ce qui explique mon billet tardif. Mais quand y a de la gêne, hein…
Sans âme m’a été prêté par ma copine Lancellau il y a une bonne année et malgré les cris enthousiastes des copines, je n’avais pas encore succombé. Quelle cruche me direz-vous car c’est sans conteste le meilleur bouquin lu ces derniers temps. Un peu de pitch, même si tout le monde le connaît. Miss Alexia Tarabotti est une créature spéciale. Non seulement, elle ne répond pas aux critères habituels de beauté (qui lui valent d’être encore célibataire) mais en plus, elle est ce qu’on appelle une « Sans-âme ». Elle serait non seulement dénuée de sentiments mais également capable d’affaiblir voire aspirer ceux des gens avec qui elle entre en contact. Et cette étrange d’expérience, c’est un vampire un peu écervelé qui va en faire les frais et y laisser la peau. Ce qui intrigue drôlement Mlle Tarabotti puisque, normalement, son statut est connu des vampires qui ne s’y aventurent pas. Plane donc un mystère sur l’origine de ce vampire. C’est Lord Maccon, loup-garou de son état, qui va être mis sur l’affaire par la reine elle-même.
Comment vous dire à quel point j’ai adoré ce roman. Tout d’abord, ce que j’ai le plus aimé c’est le ton utilisé. Ce roman est bouffi d’ironie et on rit d’aise page après page. Les joutes verbales entre les personnages sont savoureuses au possible et je me suis beaucoup retrouvée dans Alexia et l’auto-dérision dont elle est capable. Ensuite, l’intrigue est vraiment bien menée, on ne s’ennuie pas une seconde et je trouve que les créatures surnaturelles ne tombent dans aucun cliché ridicule et c’est, de mon point de vue une très grande qualité.
Ensuite, je dois reconnaître que depuis Twilight, j’avais déjà opté pour le loup-garou plus que pour le vampire. Eh oui, la bête est chaude et musclée (certes elle est poilue, Fashion, je t’entends d’ici) et il ne m’en faut guère plus. Mais là, je dois le dire : Jacob, toi et moi c’est terminé, tu es trop jeune et il faut vraiment que je passe aux hommes virils. Et Lord Maccon est vraiment le loup-garou de papier qui me fait triper ! Cet homme-loup a toutes les qualités requises chez un homme : il est pénible, de mauvaise foi et bougon. En un mot, il a un potentiel sexy hors du commun. Sans rire, toutes les scènes entre les deux personnages sont torrides au possible, sans jamais tomber dans l’érotique pour autant. La simple suggestion de leurs frôlements et du fait qu’il la morde (graouuuu) et de leur manière de se chahuter verbalement… j’en défaille encore…
Comme vous pouvez le voir, je suis fin prête pour vous retrouver demain pour le « mardi c’est permis ». Ma que calor !
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