Florence, 1537 sous le contrôle d’Alexandre de Médicis. Ce dernier fait régner la terreur sur la ville et mène une vie de débauche. Auprès de lui, son cousin, Lorenzo. Celui-ci feint d’être proche de lui afin de réaliser son projet : assassiner le tyran. Voici l’intrigue principale. Mais pas la seule. En effet, dans sa volonté de ne pas faire représenter son oeuvre, Musset offre avec cette pièce l’illustration de ce qu’il a appelé le « théâtre dans un fauteuil ». Ainsi vont se greffer d’autres intrigues (l’adultère de la Marquise Cibo, l’assassinat de Louise Strozzi et la volonté de sa famille de la venger, etc.), les lieux et les personnages vont se multiplier dans une pièce qu’il n’est pas facile d’appréhender à la première lecture. Et il m’en a d’ailleurs fallu plusieurs avant de pouvoir apprivoiser cette oeuvre au programme de Terminale cette année.
Au bout de plusieurs lectures et d’une étude approfondie (que je vais vous épargner bien sûr), il en ressort que cette pièce est un grand drame romantique. Passée l’aridité de l’intrigue, le foisonnement des personnages, on prend plaisir à la beauté du texte mais surtout à l’ambivalence étonnante de ce Lorenzo sans cesse nommé différemment, affublé de divers sobriquets et qui sera longtemps interprété sur la scène par des actrices (Sarah Bernhardt notamment). Je trouve que c’est un sacré pari de faire aimer cette pièce à des lycéens et j’étais fière de finir par sentir de l’enthousiasme à parler de cette pièce chez le lycéen que j’ai aidé à appréhender cette oeuvre.
Souvenirs de fac…
Je n’arrive pas à m’y mettre moi, j’ai un retard fou dans mes billets et du coup je passe à côté de ce challenge… Bouh !
Allez un petit coup de pied aux fesses 😉 Ca fait du bien aussi de lire des auteurs morts 😉
Ah mais je lis des morts ! Ce sont les billets qui peinent à être publiés ! J’avais lu ce qu’il fallait pour Janvier et Février !
Ah oui, c’est dommage 😉
Comme toi, il m’a fallu en faire une étude détaillée pour bien apprécier cette pièce. Je l’avais lue une première fois au lycée et j’avais été désarçonné par sa richesse. Je l’ai relue plusieurs fois l’année dernière pour les TL et c’est devenu un plaisir (pas autant que Zazie dans le métro toutefois…).
Il faut vraiment que je lise Zazie ! Enfin, là ce sera d’abord Eluard puisqu’au programme des TL cette année 😉
Je crois que je ne l’ai jamais lu…
Tu sais, il y a tant de classiques que je n’ai pas lus, moi non plus 😉
Un sacré pari, en effet !
Oh y a plus ambitieux dans la vie 😉
Cette pièce est effectivement d’une très grande richesse !
Oui et j’ai enfin appris à l’apprécier
souvenir de lycée, mais juste le titre…
Ah… en général, ça marque (en bien ou en mal)
J’adore cette pièce, mais tu as raison sans doute parce qu’étudiée à la fac… 😉
Oui c’est une pièce foisonnante qu’il faut avoir étudiée pour en profiter pleinement 😉
Je l’ai lue quand j’ai vu qu’elle était au programme de Tle. C’est une très belle pièce, très riche en effet et qui nous replonge dans l’histoire de Florence. J’ai beaucoup aimé mais je suis sûre d’être passée à côté d’un tas de choses. J’aurais aimé l’étudier en classe mais bon … à l’époque je ne suis pas sûre que ça m’aurait plu autant …
C’est surtout une pièce insidieusement ancrée dans la France de 1830. Il est fort ce Musset d’avoir camouflé ça à Florence 😉
Arf, de grands moments de solitude avec cette pièce dans ma classe de TL l’an dernier. Beau, mais rude !
Je ne sais pas si je m’en serais tirée avec une classe entière 😉
C’est une pièce difficile mais intéressante… Moi je ne la tente pas en LP… Peut-être, un jour…
Ah oui, en LP ce serait un sacré challenge. A moins d’en proposer une version par extraits
Je viens de l’acheter (suite à 3000 façons de dire je t’aime!!), je reviendrai donc plus tard lire ton avis
A très vite 😉