Encore un beau titre découvert sur les blogs et que j’ai emprunté en médiathèque. Une belle histoire que nous raconte l’auteur, son histoire, même si elle
se met à distance en nommant son héroïne Judith.
Judith est une jeune femme qui a souffert de crises d’épilepsie. Elle nous explique comment cette maladie, découverte davantage par les autres que par elle, l’a handicapée dans sa vie quotidienne. en effet, elle a des malaises fréquents, oublie ce qui lui arrive pendant les crises, mais pas seulement. Petit à petit, elle perd le contrôle de sa vie, subit traitements, opération, hospitalisation et devient une charge pour sa famille, à la fois aimante et impuissante.
Très belle histoire, très juste qui se nourrit de souvenirs parcellaires, de ressentis, des témoignages de ses proches sur cette période. Une BD sobre en noir et blanc, parsemée de quelques dessins très brouillons et inquiétants, montrant à quel point l’angoisse et la confusion sont fortes pour la jeune femme. Beaucoup de sensibilité, aucun apitoiement. Une oeuvre qui remue les tripes au plus profond, qui traite de cet indompté qu’est le cerveau. On est touché mais on ne sombre ni dans le pathos, ni dans le larmoiement ! Un beau témoignage sur une maladie dont je connaissais bien évidemment le nom mais dont au final, j’ignorais quasiment tout.
Que dire de plus que « bravo » !
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