© Kot
A quoi pensent-ils, les gens qui s’aiment ? A quoi rêvent-ils, les gens qui s’aiment ?
Se réfugier contre lui et disparaître. Presser mon visage contre son cou, humer puissamment son parfum et frémir. Rapprocher mon corps, irrésistiblement, comme une évidence. Comme si le mien ne pouvait vivre séparé du sien, comme si nos deux reliefs avaient été créés en miroir opposé, pour s’imbriquer. Telles deux pièces uniques d’un singulier puzzle .
Grâce à sa présence, échapper à la pression de ce qui nous entoure. Oublier ce qui est sale, ce qui est triste, ce qui oppresse. Créer contre son corps un îlot de tendresse, créer contre son âme un rempart à la tristesse.
Hors du temps, hors du lieu. Dans une semi-léthargie, les amoureux, les amants se savent à l’abri. Tout contre toi, la terre peut trembler, les montagnes peuvent menacer de s’écrouler, je me sens intouchable, je me sais invulnérable. Portée par ce sentiment grisant qui, seul, nous tient vivant.
Les gens qui s’aiment ne pensent à rien d’autre qu’eux.
Tes mots refont surgir « Un homme heureux » de William Sheller [qui risque bien, du coup, d’être la chanson de ma journée ;-)]
Oh oui, c’est une superbe chanson !!! Tu devrais la proposer pour la radio des blogueurs de Leiloona !!! C’est un beau compliment du coup, merci 😉
Très jolie réflexion sur ce à quoi pensent les gens qui s’aiment… j’aime cet « îlot de tendresse » et ce « rempart contre la tristesse ».
Merci beaucoup Yosha !
Jolie définition de l’amour avec un grand A.
Merci beaucoup Jacou !
« Humer son parfum et oublier ce qui est sale, ce qui est triste », c’est exactement comme ça que je vois mon amoureux
Dans les bras de celui qu’on aime, plus rien n’a d’importance.
Hi hih, moi aussi j’ai pensé à la chanson de Sheller en lisant ton texte. <3
😉