Mélodie au crépuscule – Renaud Dillies

Je ne vous étonnerai pas en vous disant que ma lecture du jour est encore un prêt de ma Noukette. Je vais finir par apposer un logo sur Mélodie-au-crépusculemes billets afin de lui rendre hommage. Elle m’avait déjà forcé à tremper dans Dillies avec Abelard… et il a bien fallu s’y remettre d’autant que cette BD est un hommage à Django Reinhardt au sujet duquel nous avons lu un roman il y a peu. Alors aussi emportée qu’avec Abélard ? Je dois reconnaître que non.

C’est l’histoire d’un échassier, Scipion Nisimov, qui vit très souvent dans ses rêves afin d’échapper à sa vie misérable de gratte-papier. Au moment où tout s’écroule autour de lui – même sa Daphné préfère monter un autre homme que lui…- il fait la rencontre (dans une de ses rêveries) de Tchavolo, chat nomade perché sur sa roulotte. Ce dernier va lui donner LE remède à la tristesse : la musique. Armé d’un violon qu’il va restaurer, un nouveau monde s’offre à lui.

L’objet est magnifique et les dessins m’ont beaucoup touchée. Il s’en dégage beaucoup de poésie (beaucoup de planches sont de vraies métaphores), de sensibilité… on pourrait presque dire que la musique s’en échappe. Les traits des personnages sont assez secs et je dois reconnaître que je ne suis pas très fan cette fois. Quant à l’histoire, je ne parviendrai pas à vous dire pourquoi ce ne fut pas le coup de coeur. J’ai lu, passé un bon moment mais je n’ai pas réussir à créer un quelconque sentiment d’empathie à l’égard  de ce Scipion. Néanmoins, c’est une belle réflexion sur le sens que l’on veut donner à sa vie et je n’oublierai pas la leçon.

Les avis de Noukette, Jérôme, Kikine, Lasardine

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29 réflexions au sujet de “Mélodie au crépuscule – Renaud Dillies”

  1. Dillies est un de mes chouchous, je ne suis pas très objective c’est vrai…. J’ai adoré l’atmosphère qui se dégage de cette BD, et cette fin, je la trouve sublime…!

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