Tout commence quand Trevor arrive sur les lieux de son nouvel emploi. Il découvre, dans son bureau, une vieille boîte pleine de lettres, de photos et divers autres petits objets. Il va alors décider de l’explorer et de reconstituer grâce à tous ces indices, l’histoire de Louise Brunet, jeune française pendant la guerre. Pendant qu’il reconstruit la trame, une autre femme de son entourage tente de le séduire.
Dans l’ensemble, c’est un roman qui m’a fait passer un très bon moment malgré quelques petites faiblesses à mon goût. Dans un premier temps, il faut dire que visuellement c’est très intéressant car à la trame du roman se mêlent les reproductions de lettres, des photos trouvées dans la boîte et des photos des objets qui y sont contenus. De fait, cela donne un côté réaliste à ce qui est raconté. Par contre, au départ, j’avais du mal à comprendre qui racontait quoi et le but de chacune des choses qui étaient rapportées. Il faut un petit temps avant de s’habituer au mode de fonctionnement de ce roman, d’autant que l’auteur jongle avec les époques et les personnages. A un moment, il choisit même de raconter à rebours l’histoire d’un des personnages, sans avertir la pauvre blonde que je suis. Par contre, je dois dire que j’ai adoré le personnage de Louise, que j’ai eu beaucoup de peine pour cette femme que ni la vie ni la guerre n’ont épargnée. Et puis, mention spéciale à l’érotisme de deux chapitres du roman : Elena Shapiro a su écrire deux scènes dignes des meilleurs romans érotiques. Pfiou, j’en ai été tout émoustillée, d’autant que je ne m’y attendais pas.
Petit bémol pour le petit côté fantastique de la fin qui, s’il maîtrise parfaitement les codes du genre, ne m’a pas totalement convaincue quant à la pertinence de son choix.
En bref, un roman qui propose des artifices un peu différents et que j’ai pris plaisir à lire.
Lecture en partenariat avec les éditions Michel Lafon et
10 réflexions au sujet de “13, rue Thérèse dElena Mauli Shapiro”