Laurent a beau faire, il est incapable de dire à sa femme ce qu’il ressent pour elle malgré l’éloignement qu’il sent inévitable, jour après

aderhold

jour. Dans son travail, c’est un homme discret qui ne se met jamais en avant. Jusqu’au jour où son entreprise connaît une vague de licenciements injustes. Et là, c’est le déclic et il s’affiche sur le devant de la scène, participant à la séquestration du patron de la firme. Quand son épouse le voit à la télévision, elle décide de prendre ses affaires et leur fils et elle quitte le domicile familial. Quand dégrisé, Laurent rentre chez lui, il est trop tard… Mais à la suite d’une idée folle, il va se retrouver à participer à la Coupe du monde de football des chômeurs.

    Ce roman drôle et caustique se lit tout seul. On suit les tribulations de Laurent avec un petit rictus accroché au coin des lèvres. Si l’on ne croit pas un instant à l’enchaînement de tous les événements, on ne peut s’empêcher de sourire de l’enchevêtrement de problèmes dans lesquels s’emmêlent le personnage principal. Un roman qui se veut une critique fine et enlevée de notre société, qui montre les dommages collatéraux provoqués par les choix que l’on fait. Malgré tout, un roman dans lequel je n’ai pas réussi à entrer, ne parvenant à ressentir de réelle empathie pour aucun des personnages. J’ai lu quelque part que ce roman avait un air du film « The full monty »… je n’avais pas aimé ce film, ceci explique peut-être cela. En gros, ce roman est plein de qualités, il est bien écrit, bien mené mais je n’y ai pris aucun réel plaisir. Allez savoir pourquoi.

 

Livre lu dans le cadre des chroniques_footer1