J’ai noté le titre de ce livre en lisant une critique dessus assez récemment sur le net. Et bien évidemment, je ne retrouve plus le blog sur lequel je l’avais vu… bravo… De plus, c’est un titre que j’ai soumis au vote sur un forum de lettres et qui a été désigné comme la lecture du mois. J’espère que l’on ne m’en voudra pas trop…
De quoi ça parle :
Deux hommes se rencontrent dans un aéroport, attendant chacun un avion pour une destination différente. L’un, Claudio, est professeur à l’université, l’autre, Marcelo, est un homme d’affaires. Claudio est le narrateur et il fait le récit de cette étrange rencontre. Marcelo lui fait le récit d’une très étrange liaison qu’il a eue avec une femme à Buenos Aires. C’est d’ailleurs là-bas que Claudio se rend. Et dans la deuxième partie du roman, Claudio se rendra dans ce fameux hôtel où a séjourné Marcelo, à la recherche de cette mystérieuse femme.
Ce que j’en ai pensé :
C’est un livre que j’ai lu très facilement, sur la journée. Toutefois, je n’ai vraiment pas accroché à cette histoire. Et pourtant, il y avait tous les ingrédients pour faire quelque chose de vraiment réussi. L’auteur flirte avec le fantastique sans jamais vraiment atteindre son but. Le narrateur emploie de manière abusive de mots anglais dans ses phrases, à un point que ça en est agaçant. Tout y est à mon goût tiré par les cheveux et fort ennuyant, que ce soit la rencontre des deux hommes, l’arrivée de Claudio au fameux hôtel, la fin du roman.
Je suis vraiment très déçue alors que je pensais passer un excellent moment.
L’auteur dit en note : « Si quelqu’un dit ouvertement qu’il a écrit un court roman, on le soupçonnera immédiatement d’avoir manqué du savoir-faire ou du talent nécessaire pour en écrire un long. Mais le court roman est peut-être le genre littéraire ou la maestria éclate le mieux. » Je suis assez d’accord avec l’auteur, et presque l’envie de lui dire que la fameuse maestria n’était pas au rendez-vous. Le roman court, un peu à l’image de la nouvelle, ne peut se permettre aucune divagation inutile…
Il y a une autre citation que j’ai retenue : « Ecrire, ce n’est pas seulement s’installer devant une feuille de papier ou un ordinateur, c’est aussi attendre, laisser les choses sédimenter dans son imagination, et aussi dans l’oubli, attendre qu’arrive le moment précis de les y repêcher. »
Un autre avis plus mitigé que le mien sur le blog de Pimprenelle qui a participé à la même lecture commune que moi.
10 réflexions au sujet de “Carlota Fainberg d’Antonio Munoz Molina”