Partager la publication "Le cercle littéraire des amateurs d’épluchures de patates de Shaffer et Barrows"
Voilà un de ces romans qu’on voudrait infini, inépuisable. Un de ces romans qu’on voudrait lire et relire tant ils nous touchent. Comme vous l’avez peut-être lu il y a quelques jours, j’ai reçu ce livre à mon anniversaire et c’est ma copine Leiloona de Bric à Book qui a fait mouche. Merci encore !!
De quoi ça parle :
Janvier 1946 à Londres.
Ce roman épistolaire nous fait partager les aventures de Juliet, écrivain en herbe, connue pour avoir écrit des billets humoristiques au sujet des événements de guerre. Alors qu’elle cherche un sujet pour un nouveau livre, elle reçoit une lettre d’un habitant de l’île de Guernesey. Il a découvert un livre de Charles Lamb qui lui a appartenu et la contacte car voudrait en savoir davantage sur cet auteur. c’est alors que Juliet va apprendre l’existence d’un cercle littéraire qui s’est créé dans des conditions bien particulières.
De là, vont se mêler les lettres que s’échangent Juliet, son éditeur et meilleur ami Sidney, les amies de Juliet mais aussi les habitants de l’île de Guernesey. Puis viendra le temps de la rencontre, et de l’émotion.
Ce que j’en ai pensé :
C’est un des plus jolis livres que j’ai lus ces derniers temps. Tout d’abord, j’adore les romans épistolaires et le rythme qu’ils impriment. Ensuite, j’aime ces livres pendant lesquels toutes nos émotions sont sollicitées, ces livres qui reflètent la vie, la vraie. Et puis j’ai aimé ce côté un peu désuet de certains personnages. Remarquez j’ai tout aimé : l’odieuse Miss Adélaïde Addison, Clara Saussay et son livre de cuisine, le souvenir d’Elizabeth, la petite Kit et l’amour qu’elle déclenche chez Juliet. J’ai aussi beaucoup aimé le personnage de Juliet ainsi que l’amitié qu’elle entretient avec Sidney. Et puis j’ai terriblement aimé la fin du livre même si cela a supposé de le refermer.
Je n’en dirai pas plus car il fait partie de ces livres dont j’ai envie de profiter encore avant d’ne trop parler. Et puis personne n’en parlera mieux que le livre lui-même
Quelques citations :
* » Cela a été un déchirement que de me séparer des Essais d’Elia, morceaux choisis. J’en possédais deux exemplaires et je manquais de place sur mes étagères. Néanmoins, je me suis fait l’effet d’une traîtresse en le vendant. […] Peut-être les livres possèdent-ils un instict de préservation secret qui les guide jusqu’à leur lecteur idéal. […] Je fréquente cette librairie depuis des années et j’y ai toujours trouvé le livre que je cherchais – et trois autres dont j’avais envie à mon insu. »
* » J’adore faire les librairies et rencontrer les libraires. c’est vraiment une espèce à part. Aucun être doué de raison ne deviendrait vendeur en librairie pour l’argent, et aucun commerçant doué de raison ne voudrait en posséder une, la marge de profit est trop faible. Il ne donc plus que l’amour des lecteurs et de la lecture pour les y pousser. Et l’idée d’avoir la primeur des nouveaux livres. »
* » J’espère que vous ne le renverrez pas, il avait l’air d’un gentil garçon, et il n’a guère eu e choix : je l’ai menacé de La Recherche du temps perdu. »
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